Pretty Woman, de Garry Marshall

Il ne faut pas cesser de rêver

Certains rêves se réalisent, d’autres pas. Que ça ne vous empêche pas de rêver…

Dans la nuit de samedi à dimanche, j’ai fait un rêve étrange et pénétrant : je faisais du shopping avec mon milliardaire de mari. C’était génial, je prenais ce que je voulais et il dégainait la carte bleue sans sourciller.

Ce qui prouve qu’on était vraiment dans un rêve parce que même quand je ne leur demande pas de payer, les hommes sourcillent devant mon placard, prévoyant son écroulement prochain, ce qui en l’occurrence était une prophétie, car le bidule s’est de fait écroulé. Mais il est réparé. Grâce à mon papa et non grâce à l’oiseau de mauvaise augure, qui s’est envolé depuis belle lurette, loin en plus puisqu’aux dernières nouvelles, il était en Afrique.

Bref. Ensuite mon milliardaire et moi faisions des trucs au milieu des paquets, mais ce n’est pas le sujet.

Toujours est-il que dimanche matin, je me suis réveillée avec une envie de Pretty Woman, et je me suis dit que j’allais me le louer en VOD. Mais voilà, ma vie est faite de coïncidences troublantes et il se trouve que ce film passait le soir-même sur la TNT. Donc au programme de mon dimanche soir : Pretty Woman, macarons et manucure !

Alors qu’il est sur le point de conclure une très importante transaction financière et qu’il vient de rompre avec sa compagne, Edward Lewis, un richissime homme d’affaires pas spécialement philanthrope, recherche le chemin de son hôtel au volant de la luxueuse voiture de son avocat qu’il ne sait pas conduire. Une jeune prostituée de Beverly Hills, Vivian Ward, se propose de le lui montrer.

Edward décide d’inviter Vivian à passer d’abord la nuit puis la semaine avec lui, dans sa luxueuse chambre d’hôtel, pour bénéficier de ses « services ».

Cendrillon moderne

Pretty woman, c’est ma petite madeleine de Proust. Quand j’étais ado, avec mes copines, c’était systématique : soit on regardait Pretty Woman, soit on regardait Dirty Dancing.

Et si en vieillissant je suis beaucoup moins sensible au charme ravageur de Richard Gere, le film, lui, fait toujours ma joie de par son côté Cendrillon moderne.

Je le connais par cœur mais je revois toujours avec plaisir mes scènes cultes : la fameuse scène du shopping sur Rodeo Drive, donc, un de mes fantasmes, mais aussi la scène du piano (que je rejouerais bien un jour que j’aurai un piano sous la main ou plutôt sous les fesses), la scène du restaurant, avec l’escargot qui s’échappe de la pince et est rattrapé au vol par le maître d’hôtel (scène que j’ai bien failli rejouer un jour mais j’ai maîtrisé au dernier moment), la scène de l’opéra, et bien sûr la scène finale, dégoulinant d’un romantisme presque honteux. Le tout sur une bande son entraînante et dans des paysages qui me font rêver.

Et j’aime énormément les personnages. Julia Roberts est lumineuse, d’une beauté à couper le souffle, un corps à tomber (1m10 de jambe !) ; j’aime voir son personnage se métamorphoser en femme glamour et distinguée, comme un papillon qui sort de sa chrysalide. Et, par un effet de vases communicants, Edward qui de psychorigide devient plus drôle et ouvert. Quant au directeur de l’hôtel, il est tout simplement extraordinaire.

Bref, un film dont je ne saurais me lasser !

Pretty Woman
Garry MARSHALL
1990

7 réponses à « Pretty Woman, de Garry Marshall »

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    […] une jeune gouailleuse assez insupportable qui devient papillon, quelque chose entre Cendrillon et Pretty Woman qui pétille d’énergie. Certaines scènes sont anthologiques : les courses à Ascot connues […]

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    […] j’ai fait les soldes, malheureusement sans mon mari milliardaire. Ceci dit, ma remarque est idiote, si j’étais dotée d’un mari milliardaire, […]

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    […] 4. Pretty Woman de Gary Marshall […]

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    […] Nathalie adorait regarder les comédies romantiques et en particulier Pretty Woman. Mais voilà, 25 ans plus tard elle a perdu ses illusions : elle n’a pas le physique de […]

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