My Little Box nous invite pour 2013 à un programme un peu fou fou. Alors, je ne m’en cache pas. J’ai déjà fait certains des trucs.
Dire la vérité (mais pas toujours).
Avoir un rendez-vous avec quelqu’un qui n’était absolument pas fait pour moi (oh ! Wait ! Je l’ai même fait plusieurs fois !).
Dire non (mais parfois aussi je dis oui).
Dépenser tous mes sous.
Rire à des blagues stupides.
Pleurer (hum).
Demander pardon.
Mais il m’en reste pas mal et notamment celui-là : dire je t’aime. Je peux l’écrire (et je l’ai écrit !), je peux le penser (et je l’ai pensé), mais le dire est aussi difficile pour moi que… non, il n’y a rien de plus difficile en fait.
Et lorsque j’affirme que je n’ai jamais dit « je t’aime » à personne, je ne parle pas seulement des hommes de ma vie, je parle aussi des gens à qui paraît il on dit se genre de choses sans que cela prête à conséquences.
Sa famille, ses amis.
J’ai d’ailleurs, à l’occasion, eu des plaintes à ce sujet, ce qui est d’ailleurs blessant, parce que le mot ne fait pas le sentiment. Comme si on m’accusait de ne pas le ressentir alors que simplement je ne le disais pas.
Il y a des mots qui ne sortent pas. Par pudeur non, par incapacité surtout : je suis, résolument, un être d’écrit, et si j’arrive à exprimer mes sentiments par ce moyen, les verbaliser oralement est totalement hors de propos.
Je ne suis même pas sûre qu’il s’agit d’un blocage psychologique, en fait. Je crois plutôt que pour moi les paroles s’envolent, et qu’écrire « je t’aime » a plus de valeur que le dire, justement.
Je n’ai d’ailleurs toujours fait que des déclarations écrites, qui sont autrement plus dangereuses que les déclarations orales. Je n’ai pas eu peur de me dévoiler et de me mettre à nu. De Lui révéler des choses sur moi que personne d’autre sur terre ne connaît. Et lui écrire que je l’aimais.
J’écris « je t’aime ». J’aime. Mais je ne sais pas le dire.
Voilà, c’était la confession du vendredi. J’aime, mais je ne le dis pas. Un jour, peut-être. Ou pas.
Merci ! Comme je me sens moins seule… Ces trois petits mots, impossible de leur faire franchir la barrière de mes lèvres. Vraiment. Et pourtant comme toi, j’aime, j’écris que j’aime mais non, je ne me résous pas à prononcer ces mots. Alors peut-être que je ne suis pas si anormale que ça (au pire on sera anormales à deux… c’est toujours ça)
Bises 🙂
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Non, tu n’es pas anormale 😉
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Pour moi également, ces mots ne franchissent pas mes lèvres. Pas besoin de le dire parfois, il suffit de le montrer !
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Tout à fait !
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J’ai aussi tendance à l’écrire, par pudeur il m’est difficile de le dire. Pourtant cette année plus d’une fois j’aurais dû…
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Je fais une différence entre « je t’aime », et « je t’aime très fort », ou « je t’aime beaucoup », ou encore « je t’aime vraiment bien ». Le premier suppose une redéfinition des termes assez laborieuse pour être compris comme je l’entends, et je ne m’en sers pratiquement pas.
Sinon, la boîte est odieuse quand elle recommande de faire perdre du temps à un gars qui ne vous plaît pas du tout juste pour le plaisir de lui dire NON. C’est un conseil pour pimbêche qui n’a pas lu la fable du héron…
A part ça, j’ai pensé à toi en parcourant les pages d’Amazon US. Ne le prends pas mal, hein. Je suis tombé sur un bouquin dont le titre m’a rappelé certaines de tes confidences ici.
Mille bises.
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Tu sais que je suis une cause perdue pour les livres de développement personnel !
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Je sais, et moi non plus je n’aime pas en lire. Généralement, c’est écrit pour des abrutis, histoire de ratisser large. Mais quelquefois, sous cette glaise, il y a des pépites judicieuses. Je n’ai pas lu celui-là et ne sais pas ce qu’il vaut. Mais pour toi qui te plains non pas de ne pas trouver de prétendant, mais de les voir filer, tu sembles être le cœur de cible marketing de l’ouvrage. Mille bises à toi.
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Il y a une très jolie chanson de JJ Goldman sur le fait de dire « je t’aime » à quelqu’un et les connotations qu’il y a derrière ces trois mots :
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Oh oui, merci, j’avais complètement oublié cette chanson !
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Pareil, très difficile à dire, même à avouer…
Mais depuis quand prends tu Dieu à témoin ?!!!
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Ben, j’ai pas trouvé de versant athée de l’expression ^^
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le dire implique le direct, un face à face avec l’instant et les yeux de l’intéressé(e). Dans l’écrire il y a le « confort » de de ne pas tenir compte de sa réaction si, oserais-je le dire?, le coeur n’y est pas. Mais effectivement… ça laisse des traces…
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Oui, il y a peut-être de ça…
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Je crois qu’il y a deux écoles : ceux qui le disent à tout va à tel point que ça en devient banal et ceux qui aiment tellement fort que ça n’arrive pas à franchir le seuil de la bouche.
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Voilà, je dois le ressentir trop fort, ça ne veut pas sortir !
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