En mots…
Après la pluie, le beau temps ? En tout cas, pas pour tout de suite // Un coup de foudre qui se noie // Songer à me faire démarabouter // Le temps des dîners en terrasse et des rires. Les émotions débordantes des supporters et des bacheliers dans les rues. Une ville qui palpite // un moment agréable et enrichissant dans une librairie que j’aime, avec un auteur que j’aime et de nouvelles personnes que je suis ravie de connaître // Comme un ouragan // Heureusement qu’il y a la famille et les amis. Précieux dans les moments difficiles // Un pique-nique pluvieux // Gotta get away. Loin, loin, loin. Anywhere out of the world // La thérapie du rosé pamplemousse // Et puis Londres. Me sentir chez moi, ailleurs. Une parenthèse enchantée… // Une semaine au calme. Dormir, lire, buller, rêver, écrire. Profiter à fond de la parenthèse estivale, malgré tout. Éloge de l’hédonisme // Wanderlust. A nouveau dans les valises. Take me to the beach…
En images…
En poème…
Le chêne un jour dit au roseau :
« N’êtes-vous pas lassé d’écouter cette fable ?
La morale en est détestable;
Les hommes bien légers de l’apprendre aux marmots.
Plier, plier toujours, n’est-ce pas déjà trop
Le pli de l’humaine nature ? »
« Voire, dit le roseau, il ne fait pas trop beau ;
Le vent qui secoue vos ramures
(Si je puis en juger à niveau de roseau)
Pourrait vous prouver d’aventure,
Que nous autres, petites gens,
Si faibles, si chétifs, si humbles, si prudents,
Dont la petite vie est le souci constant,
Résistons pourtant mieux aux tempêtes du monde
Que certains orgueilleux qui s’imaginent grands. »
Le vent se lève sur ces mots, l’orage gronde.
Et le souffle profond qui dévaste les bois,
Tout comme la première fois,
Jette le chêne fier qui le narguait par terre.
« Hé bien, dit le roseau, le cyclone passé
– Il se tenait courbé par un reste de vent –
Qu’en dites-vous donc mon compère ?
(Il ne se fût jamais permis ce mot avant.)
Ce que j’avais prédit n’est-il pas arrivé ? »
On sentait dans sa voix sa haine
Satisfaite. Son morne regard allumé.
Le géant, qui souffrait, blessé,
De mille morts, de mille peines,
Eut un sourire triste et beau
Et, avant de mourir, regardant le roseau,
Lui dit : « Je suis encore un chêne ».
(Jean Anouilh − « Le chêne et le roseau », Fables)
Ah la thérapie du rosé pamplemousse… Le Pinot gris et le petit Chablis ont le même effet sur moi. Et Londres, comment ne pas partager un tel coup de coeur…
Enjoy August. Surtout et malgré tout.
Merci pour le lien.
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Je n’ai rien contre le chablis ou le pinot gris
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J’espère que tu passeras un bon mois d’août, loin de l’agitation et toutes les émotions négatives de ces derniers temps.
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Essayez le Schweppes-Cognac. Ce cocktail m’a très agréablement surpris alors que je n’aime pas le Cognac. On m’a dit que c’était un cocktail créé par des charentais pour stimuler la consommation de Cognac en France… à confirmer avec les indigènes 😉
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A part pour flamber les langoustines, je n’aime guère le cognac, et le Schweppes non plus… Quitte à rester en charente (maritime) autant boire du pinot
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Je te souhaite un beau mois d’août !
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Merci, à toi aussi !
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Bon mois d’août, oui … qu’il soit imprégné de paix, d’harmonie et de lumière.
Merci pour ce blog si vivant !
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Merci !
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Très bon séjour à Londres! Tes photos sont très suggestives et me plaisent bien. Quelles seront tes lectures dans ces parcs londoniens? Je suis curieuse de le savoir!
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J’ai lu le Paul Auster et un autre dont je parlerai lundi
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J’adhère aussi à la théorie du rosé pamplemousse. Bonne pause estivale, malgré tout.
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Merci, toi aussi
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Je te souhaite un très bon mois d’août, même si il est déjà entamé !
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