Rosa Luisa avait eu trois sœurs.
La plus jeune était folle, la deuxième était pute, la troisième était morte.
J’étais la fille de la troisième et j’habitais avec Rosa Luisa, l’aînée des sœurs.
Je me souviens que Rosa Luisa devait bien avoir cent ans et qu’elle était vierge.
Ainsi commence ce conte sombre pour adultes, dans lequel on retrouve l’univers si particulier de Véronique Ovaldé : un monde de femmes, très onirique, mais où le rêve n’est jamais très loin du cauchemar. Un conte triste et poétique d’amour.
Il est question de grandir, de devenir femme. Mais l’amour semble toujours lié à la mort. Eros et thanatos s’affrontent et il faut faire le choix entre l’ombre et la lumière. Se consumer d’amour toute une vie, devenir folle, mourir… ou choisir finalement de vivre pleinement.
Très beau, très symbolique, ce conte est en outre magnifiquement illustré par Véronique Dorey, qui parvient à rendre parfaitement l’univers de Véronique Ovaldé : ses dessins, véritables œuvres d’art, sont inquiétantes et lumineuses en même temps, et un petit côté Tim Burton extrêmement plaisant.
Un très beau livre, à mettre entre toutes les mains !
Quatre cœurs imparfaits (lien affilié)
Véronique OVALDÉ et Véronique DOREY
Thierry Magnier, 2015
suis ravie que tu aies aimé 😉
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En même temps le risque que je n’aime pas était faible !
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Il me tente grandement celui-ci!
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laisse-toi tenter…
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Encore un avis enthousiaste, il va être difficile de faire l’impasse maintenant, c’est malin !
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hihi !
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Vraiment un bel objet ce livre… Et un beau texte… Tout pour plaire !
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Oh oui !
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Je ne connais par cette auteur, j’ai feuilleté le livre en librairie.
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Il est beau hein ?
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