Ces deux jours demeurèrent en eux comme une parenthèse enchantée. Partir ensemble, ils l’avaient fait : désormais, ils pourraient recommencer autant de fois qu’ils le voudraient. Ils avaient le sentiment de tout inventer ensemble : le bonheur, les discussions, le compromis ; l’ennui, l’effort de l’un pour briser l’ennui ; puis le recommencement de tout cela.
Un premier roman, qui analyse le sentiment amoureux et la difficulté de le garder intact face à la pesanteur du quotidien.
Le 12 juillet 1998 restera une date historique pour Nicolas et Victoire. Pas seulement parce que la France a ce soir-là gagné sa première finale de coupe du monde : c’est surtout le soir où ils se sont rencontrés, aimés. Mais, petit à petit, la passion des débuts fait place à la routine du quotidien. Leur histoire y survivra-telle ?
Bien sûr, Marjorie Philibert n’est pas la première à interroger l’amour et sa survie face à la routine. Mais elle a un ton bien à elle, drôle et mordant, un peu désabusé aussi sans doute, pour le faire.
Portrait d’une génération, Presque ensemble analyse les moments de la construction d’un couple et d’un individu : la rencontre et le coup de foudre alors qu’ils sont encore étudiants, les débuts enchanteurs, les premières vacances ensembles, les premières disputes, les surnoms idiots, les compromis et les renoncements, l’entrée dans la vie active et l’installation sous le même toit, la tendresse qui remplace le désir, l’adoption d’un chat, la lassitude et les premières entorses au contrat…
L’ensemble est scandé par les événements collectifs : la coupe du Monde, puis le premier Loft Story avec Loana et Jean-Edouard dans la piscine, les présidentielles de 2002, la canicule, le naufrage de l’Erika. Le Tsunami. Charlie Hebdo.
Vif et léger, souvent drôle, mais aussi parfois triste et profond, ce premier roman est une vraie réussite, qui nous montre encore une fois que l’on peut écrire une vraie histoire avec des individus qui n’ont rien d’exceptionnel : Victoire, Nicolas, ce sont des êtres comme vous et moi, attachants et plein de faiblesses, pris entre leurs idéaux et la réalité du monde, et qui font ce qu’ils peuvent pour s’en sortir !
Presque Ensemble (lien affilié)
Marjorie PHILIBERT
Lattès, 2017
Un thème assez classique pour ce premier roman qui pourrait me plaire.
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Oui, c’est classique, mais bien fait 😉
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Si c’était en poche je le lirais, ce thème banal est souvent l’occasion de beaux livres, c’est infini comme possibilités de variations.
Et alors, il donne envie de vivre en couple ou pas au final ?
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Tu sais moi je suis une cause perdue !
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Certes mais tu éludes la réponse madame…heur pardon Mademoiselle…niak niak niak !
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Ben je ne peux pas répondre, du coup !
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Pas faux… 😀
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Je me suis forcée à le terminer… quel ennui… sauf peut-être la rencontre et la fin 😦
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Ah oui ?
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J’ai pas compris l’intérêt, j’ai attendu la prétendue ironie mordante…
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Ah… moi j’ai aimé mais bon…
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