Changer de voiture : un symbole de nouveau cycle ?

Une nouvelle voiture

Comme tout, chez moi, est prétexte à questionnement métaphysique, je me demandais cette semaine ce qu’impliquait le fait de changer de voiture, au-delà du sentimentalisme et de verser une larme en disant adieu à la précédente parce que, tout de même, elle allait se sentir abandonnée.

Dans l’épisode précédent, il y avait Inanna : une DS3 rouge rubis, très chic, très voyante, chère, et puissante. Je l’avais achetée début 2017, sans savoir à l’époque que j’ouvrais alors un cycle de transformation assez remuant, et que cet achat serait suivi de nombreux bouleversements : déménagement, prises de conscience, révolution spirituelle, crise de la quarantaine etc.

A l’époque, je l’avais appelée Inanna, du nom de la déesse de l’amour, de la beauté, du désir sexuel, de la fertilité, du savoir, de la sagesse et de la guerre chez les sumériens. Notez que j’aurais pu l’appeler Vénus, mais non, c’est Inanna qui s’est imposé, et pas seulement parce que je cherchais l’originalité. Mais ça, je ne l’ai compris qu’après.

Lors d’un épisode, Inanna doit rendre visite à sa sœur, déesse des Enfers. Et, pour pouvoir entrer, elle doit se défaire, tour à tour, de tous ses bijoux, parures, se montrer entièrement nue et vulnérable, afin de mourir puis de renaître. Autrement, plus complète, harmonisée.

Le fait est que cette voiture, c’était pas mal d’esbrouffe : elle était magnifique, de l’extérieur. Mais à l’intérieur, elle était très basique : c’était les derniers modèles sans ordinateurs de bord, j’avais quelques malheureux équipements mais pas de Bluetooth, notamment, ce qui me manquait tout de même beaucoup.

Pire : elle avait de nombreux défauts, et en particulier le tristement connu (de ceux qui s’intéressent aux voiture et de ceux qui y ont été confrontés) moteur Puretech, ce qui faisait que je risquais de rester en rade à tout moment. Je ne parle même pas du récent scandale des airbags qui risquaient de me tuer, c’était après, j’avais déjà acheté la nouvelle, j’étais en phase de transition.

Et pourtant, je ne la changeais pas : je n’étais pas prête, jusqu’à ce qu’en début d’année (peu après avoir entrepris le déménagement du blog : ça ne s’invente pas) je me dise : c’est le moment.

Alors je vais vous passer les péripéties et la colère générée par le fait que j’ai eu du mal à trouver un garage qui me la reprenais à un prix que je suis obligée de considérer comme respectable vu le contexte. Cela dit, ces péripéties m’ont amenée à l’idée que non, je ne voulais pas remettre un prix élevé dans une voiture pour « épater la galerie » : mon but, c’était d’avoir une voiture qui roule, qui soit fiable (j’espère), confortable, et équipée de ce dont j’ai réellement besoin, ni plus ni moins. Et jolie, tout de même.

Une voiture m’est nécessaire, mais je ne fais que très peu de kilomètres.

Je suis repartie sur une C3. Non par fidélité à la marque, qui ne le mérite pas, ni par refus du changement, même si cela m’arrange d’avoir une voiture dont je maîtrise déjà le gabarit (c’est le même, et j’ai eu deux C3 avant la DS), mais parce que c’est le seul modèle qui me plaît et que l’esthétique reste essentielle pour moi.

Je n’ai pas choisi la couleur. J’étais fixée sur une noire, ou pourquoi pas rouge (mais un beau rouge), mais on m’a proposé celle-ci, qui était la dernière d’une fin de stock. Alors elle aurait été d’une couleur que je n’aime pas, j’aurais pris la noire qui était plus chère pour exactement les mêmes équipements : j’ai changé certes, cependant il ne faut pas exagérer.

Mais « sable », pourquoi pas ? Le sable évoque la mer, cela donne un beige nacré assez solaire que je trouve assez intéressant. Mais le sable, c’est aussi une forme de terre. Et on y trouve des coquillages.

Et je suis ravie : elle me correspond parfaitement. Elle  est moins impressionnante (mais elle est très jolie), par contre j’ai les équipements intérieurs dont j’ai besoin (pas plus). Elle est tout aussi confortable, mais moins puissante : peut-être parce qu’après le tsunami de ces sept dernières années, je vais pouvoir non pas ralentir mais être plus « tranquille », moins dans le « j’y vais au bulldozer ».

Il était temps de clore le chapitre Inanna et d’en ouvrir un autre avec une voiture que j’ai décidé d’appeler, après pas mal de réflexion, Dana.

Dana, c’est la Grande Déesse Mère des celtes, déesse de la fertilité et de la prospérité, de l’abondance, déesse primordiale des eaux mais aussi de la terre et du pouvoir.

Dans l’Oracle des déesses de Doreen Virtue, dont je ne me sers plus mais je connais les cartes assez bien pour que ça m’ait influencée et notamment celle-ci que j’ai beaucoup tirée lorsque j’étais à la recherche de ma mission de vie, Dana correspond à la Grande Prêtresse, pour moi elle représente aussi d’ailleurs l’Impératrice, et son message :

Votre sagesse remonte à la nuit des temps. Vous avez ramené à la surface cette connaissance dans votre présente incarnation afin de montrer la voie et de faire en sorte que d’autres puissent bénéficier de votre expérience. N’attendez pas plus longtemps avant d’exprimer cette sagesse. Je vous aiderai à trouver les plateformes qui vous permettront de manifester votre enseignement spirituel, qu’il s’agisse de l’enseignement par l’exemple ou bien à travers des écrits ou des conférences.

C’est très symbolique, une voiture : elle représente notre corps, notre véhicule terrestre, mais aussi notre élan, notre énergie pour aller dans une direction. Comme le Chariot. Mon chemin avec Inanna était terminé, j’en commence un autre avec Dana !

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