Je crois que l’un de mes plus gros blocages, que j’essaie de déraciner depuis des années, c’est celui de l’argent. Gagner de l’argent en faisant quelque chose que j’aime, qui m’épanouit, qui me rend heureuse.
Malgré les apparences, et ce que je pensais consciemment, j’avais ancrée en moi l’idée que pour gagner de l’argent il faut souffrir. Qu’un travail n’est absolument pas là pour nous apporter de la joie, juste de l’argent. Il ne faut pas trop lui en demander. De ce côté-là, j’ai réussi.
Je pense aussi qu’il y avait cette idée que l’argent, ce n’est pas bien, c’est même mal, et que je suis un peu au-dessus de tout ça. Que je ne peux pas demander aux gens de payer pour ce que je fais. Que je dois le proposer gratuitement. Sinon, les gens vont m’en vouloir et ne plus m’aimer, ils vont dire que je suis une femme vénale et que je veux à tout prix leur vendre des trucs.
Alors que c’est juste normal, en fait : je ne vis pas d’amour et d’eau fraîche, je suis en reconversion et je veux quitter mon travail alimentaire, il est donc tout à fait logique que je cherche à générer des revenus, sinon on ne s’en sort pas.
L’autre jour, j’ai envoyé valser toutes ces croyances limitantes. J’ai redéfini mon modèle économique avec cette nouvelle idée que, oui, j’ai le droit de gagner de l’argent avec ce qui me rend heureuse, à savoir l’écriture et la création de contenu. Le livre d’Isis Latorre m’a beaucoup aidée à définir ce que je pouvais faire, mais le terrain était déjà prêt. Et j’avais déjà pas mal d’idées de ce que je voulais et de ce que je ne voulais pas.
Ce que je ne veux pas : un modèle économique basé sur la publicité. Je ne dis pas que si l’occasion se présente je ne travaillerai pas avec des marques bien définies (cela s’est déjà produit mais très peu), mais par contre je ne veux pas de bandeaux publicitaires ici.
Ce que je veux, c’est un contenu qui reste entièrement gratuit (à une exception près) mais qui donne à ceux qui le veulent / le peuvent la possibilité de participer, ponctuellement ou régulièrement. Comment ?
– Evidemment, le meilleur moyen de me soutenir est d’acheter mes livres : c’est la base.
– Comme je vous l’ai dit, je lance en décembre ma newsletter sur abonnement, L’Escale Amoureuse : en vous abonnant, vous recevez une lettre exclusive et des bonus, mais aussi vous contribuez au reste !
– Les liens affiliés : pour l’instant j’ai choisi uniquement Amazon (désolée pour les allergiques mais de mon côté c’est eux qui me permettent de vendre mes livres), peut-être que je diversifierai petit à petit mais l’idée est que si vous passez par les liens qui sont sur le site pour acheter mes livres, je toucherai un petit quelque chose en plus, idem pour les livres dont je parle ou certains produits dans les favoris ou dans d’autres articles (je rappelle que lorsqu’un lien est affilié, cela ne change rien pour vous au niveau du prix : c’est simplement que moi je touche une petite commission).
(Vous pouvez aussi, bien sûr, ne rien faire du tout).
Voilà. Evidemment ce modèle est appelé à évoluer, à se développer en fonction de ce qui fonctionne ou non !