L’Amour est à la lettre A, de Paola Calvetti

L’amour est mon sujet

J’étais plus qu’à l’aise : j’étais en confiance. Rentrée chez moi, je me suis bercée de la conviction (ne ris pas, s’il te plaît) que nos deux âmes avaient passé toutes ces années à se comprendre pendant que nous faisions autre chose et, pour quelque motif bizarre, dès qu’elles se sont revues se sont… reconnues.

Depuis le temps que je lisais des avis élogieux concernant ce roman, et qu’on me disait qu’il fallait que je le lise car c’était « tout à fait pour moi », j’ai enfin franchi le pas récemment, et je me suis donc plongée dans cette histoire d’amour un peu particulière.

Un jour, Emma, la narratrice, qui a tout quitté pour ouvrir une librairie consacrée à la littérature amoureuse, trouve un petit post-it jaune dans un des ouvrages qu’elle vend. Sur le petit bout de papier, un nom, Federico, et un numéro de téléphone.

Un nom qui la transporte trente et un ans en arrière, au lycée. Federico, son premier amour, son grand amour, qu’elle n’a finalement jamais oublié, est aujourd’hui marié et vit à New-York. Commence alors entre eux un échange épistolaire, comme dans les romans.

Un amour qui renaît de ses cendres

J’ai trouvé cette lecture originale et agréable, j’ai beaucoup apprécié cette histoire d’amour qui renaît de ses cendres des années après, ce romantisme, j’ai noté beaucoup de citations qui m’ont particulièrement touchée.

Mais ce n’est pas un coup de cœur, et ce pour plusieurs raisons. D’abord parce que je n’ai pas trouvé la narratrice particulièrement sympathique, je n’ai pas accroché avec elle, son refus de la technologie moderne m’a pas mal agacée (même si je comprends bien l’intérêt romanesque du fait), et je n’ai donc pas pu totalement entrer dans l’histoire avec elle, d’autant que je trouve qu’au final, elle s’accommode tout de même pas si mal de l’absence de Federico, il ne lui manque pas tant que ça.

Ensuite, j’ai trouvé que par moments cela traînait un peu en longueur, cette histoire. Et enfin, j’ai trouvé les deux « coups de théâtre » à la fin assez artificiels, mais je ne peux pas en dire plus pour ne pas spoiler…

Et puis il faut avouer aussi que ce roman n’est pas très bon pour les PAL, car j’ai passé mon temps à noter frénétiquement des titres de livres qui m’attiraient…

Plaisanterie à part, malgré les quelques bémols, cela restera un bon souvenir de lecture, que je ne regrette absolument pas.

L’Amour est à la lettre A (lien affilié)
Paola CALVETTI
Presses de la cité