« Mon idée est de faire cinquante films qui seront tous liés les uns aux autres » (Jacques Demy)
J’ai toujours beaucoup aimé l’univers poétique de Jacques Demy, plein de couleurs, de chanson, et d’une légèreté grave. Ma préférence va bien sûr aux Demoiselles de Rochefort, que j’ai dû voir un nombre incalculable de fois. C’est donc avec beaucoup d’enthousiasme que je me suis rendue à la cinémathèque, pour voir l’exposition rétrospective qui lui était consacrée.
L’exposition est organisée par univers, dans l’ordre chronologique : chaque espace est consacré à un ou plusieurs films, liés entre eux.
De tous côtés, l’attention du visiteur est interpellée : plongé dans les décors des films, il a à sa disposition nombre de richesses : photographies, extraits de documents de tournages, peintures, dessins, créations originales inspirées par les films, rééditions (avec une mention spéciale aux robes de Peau d’âne) et bien sûr extraits des films, ici ou là.
L’imagination est stimulée de tous les côtés, et on voit ressusciter sous nos yeux l’univers musical et coloré du réalisateur.
Malheureusement, j’ai été un peu frustrée, pas par l’exposition elle-même, riche et féerique, mais le fait est que c’est une exposition qui devrait se visiter… seul.
Il n’y avait pas beaucoup de monde pourtant, mais ce peu de monde était extrêmement gênant : il était très difficile de circuler par moment, certaines vitrines étaient tout simplement inaccessibles avec des gens qui restent plantés un bon quart d’heure devant chaque, empêchant les autres d’approcher, pareil avec chaque document multimédia.
Donc c’est une très belle exposition, mais j’aurais voulu pouvoir en profiter dans des conditions plus favorables… et comme elle se termine demain, il y a fort à parier que les deux derniers jours seront difficiles.
Le Monde enchanté de Jacques Demy
Cinémathèque Française
Jusqu’à demain










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