Ce film est un tourbillon de réécritures et de références aux contes de notre enfance, et en bonne adepte du duo Bacri/Jaoui, je ne pouvais pas passer à côté.
Laura a 24 ans et croit encore au Prince charmant. Aussi lorsqu’elle rencontre Sandro, un jeune pianiste et compositeur, exactement comme elle l’avait rêvé, elle pense qu’elle a trouvé le bon, mais peu après elle rencontre aussi Maxime, un séduisant et ténébreux producteur de musique qui ressemble plutôt au grand méchant loup.
Pierre, le père de Sandro, croise quant à lui à l’enterrement de son père Madame Irma, qui lui rappelle la date de sa mort prochaine — le 14 mars — qu’elle lui avait prédite quarante ans plus tôt, et cette idée se met à le hanter, alors qu’il est plutôt rationnel.
Et Marianne, la tante de Laura, tente de vivre enfin indépendante après des années d’un mariage récemment rompu, mais sa fille Nina, chamboulée par ces changements familiaux, est attaquée de démangeaisons et se tourne vers Dieu…
Alors évidemment, avec Bacri et Jaoui (ils l’ont écrit à deux même si Jaoui l’a réalisé seule), on ne prend guère de risques de louper sa soirée (enfin, quand on aime, évidemment : il paraît que c’est très bobo, je n’ai jamais bien compris en quoi).
C’est extrêmement bien fait, on se prend vite au jeu de rechercher les contes (certains sont très bien cachés) dans cette histoire très actuelle qui nous permet, aussi, de réfléchir à la vie, à l’amour, à la mort.
Néanmoins, je n’ai pas eu de coup de cœur pour ce film, et je suis loin d’être d’accord avec ceux qui pensent que c’est, sinon le meilleur écrit par le duo, du moins l’un des meilleurs. C’est certes drôle, spirituel, mais je ne sais pas, il m’a manqué quelque chose pour être totalement conquise. En outre, j’ai trouvé le jeu d’acteur de Benjamin Biolay (désolée pour les fans) tellement désastreux que cela m’a un peu mise de mauvaise humeur.
Donc un film assez plaisant, mais sans plus, à réserver aux amateurs !
Au bout du conte
Agnès JAOUI
France, 2013









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