Comme celle des Borgias, la famille des Tudors continue de fasciner tant le public que les artistes, comme en témoigne la multitude de livres, films et séries télévisées sur le sujet.
Si le plus connu est Henri VIII, le Barbe Bleue de la monarchie britannique, le fondateur de cette sulfureuse dynastie est son père, Henri VII. Et c’est bien toute la dynastie, qui a régné sur l’Angleterre entre 1485 et 1603, qui est mise à l’honneur dans cette exposition coorganisée par la Réunion des musées nationaux/Grand Palais et la National Portrait Gallery de Londres.
Une exposition où les portraits, dont émane la symbolique du pouvoir, sont à l’honneur, et qui permet de découvrir la Renaissance anglaise, et un tournant, particulièrement célèbre, mais pas toujours bien connu en France, dans l’histoire de l’Angleterre.
Une très belle exposition, plutôt riche, qui a le mérite de ne pas trop s’appesantir sur Henri VIII et ses femmes — un coin est consacré à cette question, mais pas la majorité de l’exposition comme on aurait pu le craindre. Au contraire, c’est sa succession, et notamment ses deux filles, Mary (qui a donné son nom au Boody Mary) et Élisabeth I, qui est envisagée avec beaucoup de précision.
Tout un corner est, comme il se doit, consacré à la littérature, que ce soit Shakespeare et le théâtre Élisabéthain ou la fortune des Tudors avec Hugo ou Walter Scott.
Il y a un peu de monde et l’exposition n’est pas non plus immense (c’est le Luxembourg), mais le matériau est riche et varié (même si le plus intéressant de mon point de vue ce sont les grands portraits), on peut prendre des photographies et la circulation est claire. De plus, les amateurs de kitscheries apprécieront la boutique !
Une des expositions à voir absolument en ce moment !
















Les Tudors
Musée du Luxembourg
Jusqu’au 19 juillet









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