L’autre jour, comme souvent du reste, je suis passée devant le Panthéon, mais là pour une fois j’avais du temps. Je venais de croiser Patrick Modiano, c’était donc un jour à mythes littéraires, et je me suis dit « Allons donc voir Voltaire (et les autres) ».
Le Panthéon, je n’y étais pas entrée depuis plus de dix ans. A nouveau, j’ai été subjuguée par la beauté du lieu, son architecture majestueuse, sa solennité :











Nombreux sont les écrivains auxquels la patrie a rendu hommage en transférant leur corps, parfois purement symboliquement, dans la crypte ou, concernant Rousseau et Voltaire, dans la nef elle-même : Alexandre Dumas, André Malraux, Emile Zola, Condorcet, Victor Hugo (le seul a y avoir été directement inhumé et non transféré), auxquels on peut ajouter Aimé Césaire (qui y a une plaque, son corps étant resté en Martinique) et tous ceux qui sont morts pour la patrie.
La littérature n’est pas l’enjeu principal ici, même si on joue beaucoup sur le symbolique : c’est essentiellement en raison de leurs engagements politiques et intellectuels que ces Grands Hommes sont là. Mais cela reste important.
Dans la crypte silencieuse, devant Voltaire (j’avoue ne pas aimer Rousseau, et je trouve d’ailleurs amusant que les deux philosophes qui se haïssaient aient leur tombeau face à face), l’heure est au recueillement et à la méditation laïque :














Le Panthéon est une spécificité bien française, une originalité même (même s’il y en a un au Portugal), qui me semble personnellement une bonne chose, pour se souvenir… A voir au moins une fois !








Un petit mot ?