Paris can wait, d’Eleanor Coppola

La morale, c’est mauvais pour la digestion.

Dans la famille Coppola, après Francis et la divine Sofia, penchons nous sur le travail d’Eleanor, épouse et mère des susmentionnés, et dont Paris can wait est le premier film de fiction, après plusieurs documentaires.

Après le festival de Cannes, Anne, l’épouse d’un grand producteur de cinéma, qui a mal aux oreilles et ne peut donc pas prendre l’avion, renonce à suivre son mari à Budapest et rentre à Paris en voiture avec Jacques, l’associé français de son mari. Mais Jacques est un homme qui aime prendre son temps et profiter des plaisirs de la vie, et au lieu de prendre le plus court chemin, il ne cesse de faire des détours et des arrêts pour profiter d’un bon restaurant ou des merveilles du paysage.

Très belle surprise que ce film, sensible et délicat, drôle et émouvant, qui ne tombe pas dans les facilités qu’auraient choisies certaines comédies romantiques mais reste toujours sur le fil de la séduction.

Road trip hédoniste, il nous montre qu’il faut savoir prendre le temps : s’arrêter et admirer les splendeurs qu’offre le paysage, faire un détour pour déguster un bon repas à base de produits simples et boire du bon vin, écouter de la musique et parler d’art, visiter un musée. Faire l’amour.

Bien sûr, l’histoire repose sur les différences culturelles : Anne, américaine un peu rigide, magnifiquement incarnée par Diane Lane, face à Jacques, l’associé français (ce qui n’est pas pour rassurer le mari, on connaît les Français), pas beau mais d’un charme fou, la galanterie à la française, tout en élégance, en raffinement et en délicatesse, qui sait profiter des belles choses qu’offre la vie et y initier les autres.

Malgré cela, le film, très subtil, ne tombe jamais dans la caricature, et c’est une de ses grandes qualités.

Un très beau film, dont il est vraiment dommage qu’il ait été totalement occulté en France (il vient de sortir directement sur Netflix). Léger et optimiste, il donne envie de savourer la vie. Carpe Diem.

Paris can wait
Eleanor COPPOLA
2016

6 réponses à « Paris can wait, d’Eleanor Coppola »

  1. Avatar de Goran

    Sympa ce film…

    J’aime

  2. Avatar de Kirsteen Duval

    Belle chronique qui donne très envie ! Je note. Merci !

    J’aime

  3. Avatar de Miss Zen

    Alors là je vais me précipiter dessus, exactement ce dont j’ai besoin en ce moment !

    J’aime

Un petit mot ?

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Je suis Caroline !

Portrait plan américain d'une femme châtain ; ses bras sont appuyés sur une table et sa maingauche est près de son visage ; une bibliothèque dans le fond

Bienvenue sur mon site d’autrice et de blogueuse lifestyle, sur lequel je partage au quotidien ma manière poétique d’habiter le monde !