En mots et en images : novembre 2018

Ecriture

Les mots…

Novembre… // Un mauvais rêve du passé qui vient me perturber. Essayer d’en comprendre le sens. Espérer que ce soit les dernières traces de saleté à nettoyer qui résistent mais qui finiront par s’effacer // Débordement // Grand huit // Je suis comme je suis, je suis faite comme ça // Comme un lundi // Je déteste l’heure d’hiver. Je déteste, déteste, déteste l’heure d’hiver // Le mythe de l’Éternel retour // La femme clivée. L’impression fâcheuse de revenir en arrière. De devoir revenir en arrière pour m’en sortir // Refermer le livre. Parce que tourner la page, clore le chapitre, ce n’est pas suffisant // Est-ce que ça finira par passer, cette tristesse dès que je pense que j’ai frôlé l’essentiel ? Mais que je ne fais toujours que le frôler sans jamais l’atteindre ? // Sentir mon cœur se geler à nouveau. Se geler pour toujours // Je suis une extra-terrestre en exil qui voudrait bien rejoindre sa planète // Danser sous la pluie en attendant l’arc-en-ciel // Un tournant de la vie, comme dirait Angot ? // Ecrire // Nettoyage du disque. Défragmentation. Mise à jour. Mais p*** pourquoi ça ne veut pas redémarrer ? // (C’est une métaphore, je n’ai pas de problèmes informatiques) // Pourquoi je rêve de Beckett ? // Un message qui m’émeut beaucoup. Me dire que c’est pour ça, que j’écris // Achèvement de l’un. Réouverture de l’autre, parce que je suis incapable de passer à autre chose // Savoir où est sa place, mais ne pas réussir à l’atteindre. Devoir sans cesse faire le grand écart entre la vraie vie et la fausse vie. Une vie qui n’est pas la mienne. Épuisant // Même si on sait (on espère) aussi qu’on est sur la bonne voie // Un rêve tout doux et tout chaud // Mais un rêve… // La boucle d’oreille orpheline. Evidemment, une paire que j’adorais. C’est toujours comme ça : quand j’ai quelque chose que j’aime, à laquelle je tiens, je la perds // La goutte d’eau et le vase // La Lune ronde et presque pleine entourée d’un halo, spectacle magnifique et poétique, comme une consolation // Up and down épuisant // Plateau apéro réconfort // Cet épuisant sentiment d’impuissance face aux résistances du réel qui refuse obstinément que je sois enfin à ma place // La boucle d’oreille retrouvée (si je pouvais retrouver le reste aussi…) // Me laisser traverser

Les images…

2 commentaires

  1. Mind The Gap dit :

    Bon, c’est pas gai tout ça, tu dois manquer de soleil aussi, comme moi ! La vraie vie, la fausse vie…les 2 se mélangent je crois, il reste un truc qui ressemble à pas grand chose au final mais qui est la vie.

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