Il y a presque deux ans, après un premier essai réussi de Bullet Journal avec ce qui m’était tombé sous la main, je me lançais dans quelque chose d’un peu plus élaboré. Avec l’idée que, me connaissant, ça n’allait pas durer forcément très longtemps.
Et bien, heureuse surprise : si, et je suis en train de terminer mon premier carnet, qui aura donc couvert la période janvier 2017 – décembre 2018. J’en ai donc acheté un nouveau, puisque le machin est totalement intégré dans ma vie.
Je l’ai déjà expliqué, j’ai choisi un fonctionnement on ne peut plus simple :
- Pour l’organisation quotidienne, une page de garde par mois, avec les « choses à faire » que je n’ai pas encore casées un jour précis, et ensuite 1/4 de page par jour, sur lequel j’écris tout ce que j’ai à faire ce jour-là, et je coche au fur et à mesure que je l’ai fait. Mais sans code précis, c’est juste une case à cocher.
- Les pages plus globales, avec par exemple les listes des choses à acheter, les choses à faire pour organiser un voyage (réserver le logement / l’avion / le programme), les trucs à mettre dans la valise, les manuscrits envoyés et à quelle date pour faire un suivi…
- Des pages plus « lifestyle » avec des mantras, des souhaits, des bilans…
- L’ensemble n’est pas débordant d’esthétique : je décore les pages a minima pour que ce soit joli et agréable, mais je n’y passe pas des heures (et de moins en moins), d’abord parce que je ne suis pas très douée, et ensuite parce que le but n’est pas que ça prenne un temps fou.
Pourquoi je suis adepte ?
- Je n’oublie plus de faire les trucs. C’était mon grand problème : les tâches pénibles, bizarrement, mon cerveau avait tendance à complètement les zapper.
- Je procrastine moins. Je ne dis pas « plus », mais beaucoup moins, car lorsqu’une tâche est indiquée clairement j’ai moins tendance à la repousser. Je trouve qu’il y a quelque chose de motivant dans le fait de cocher une tâche effectuée !
- Surtout, j’ai l’impression que ça m’aide à maîtriser le temps. Le temps, c’est un de mes schémas obsessionnels et c’est d’ailleurs pour ça que je photographie beaucoup les horloges : l’angoissée que je suis est donc parfaitement rassurée lorsqu’il est comme ça quadrillé, circonscrit sur les pages. Lorsque je suis en vacances/voyages, et que mon temps est donc entièrement libre, à moi, je ne me sers absolument pas du Bullet Journal, mais mettre les tâches qui me volent mon temps (pas que celles-là, mais essentiellement celles-là) sur le papier, pouvoir les « éliminer » lorsque je m’en suis débarrassée, ça m’aide beaucoup, tout comme ça m’aide d’écrire ce temps qui à la fois passe trop vite et trop lentement. Disons qu’une fois que j’ai coché tous les trucs pénibles, ça signifie que le temps qui reste est free, à moi ! Et psychologiquement ça fait du bien !
Bref : au bout de deux ans, le Bullet Journal fait complètement partie de mon quotidien, au point que je me demande comment j’ai fait pour vivre sans aussi longtemps !
Et vous ?
















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