La chasse aux cœurs

Deux galets en forme de coeur sur du sable

Une de mes manies photographiques, ce sont les cœurs. Pas les objets en forme de cœur, même si j’aime aussi les photographier : non, les cœurs qui apparaissent comme par magie dans la nature.

Je fais ça depuis toujours, mais encore plus depuis que j’avais lu le magnifique livre Chasseurs de cœurs, que je feuillette encore régulièrement pour m’émerveiller.

Les cous de deux cygnes sur un plan d’eau, un trou dans un arbre, des galets sur une plage, une tache de goudron ou de farine sur le rebord d’une assiette, un grain de beauté (c’est le mien), un pétale ou une feuille, ou des inscriptions sur un trottoir ou une plage.

Manquent à la galerie les nuages, les fruits parfois, et tellement d’autres possibilités avec lesquelles la nature met de l’amour partout. C’est peut-être un hasard, mais c’est plus poétique de se dire que c’est un message.

Outre sa dimension poétique d’émerveillement, je trouve que cette activité est un excellent exercice d’attention : partir en promenade avec un but, celui de trouver des coeurs (ou toute autre chose) oblige à se montrer concentré, à regarder les détails. 

Et le partager, c’est semer un peu d’amour dans le monde. Inutile de dire qu’il en a bien besoin.

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