Une nouvelle ère ?

Cela faisait des mois que je tournicotais autour de cette idée, qui à la fois m’apparaissait comme une évidence et me terrifiait.

Changer de nom. Ou plutôt, récupérer mon nom, et par-là, sans doute, une partie de mon identité.

Lorsque j’ai créé le blog en 2010, il s’agissait d’un blog littéraire et culturel. Et, à l’époque, on ne blogguait pas en nom propre, ou très peu. Ce qui fait que j’ai pris un pseudo, L’Irrégulière, et que j’ai appelé le blog Cultur’elle devenu plus tard Les chroniques culturelles lorsque j’ai migré sur WordPress et que je n’ai pas pu acheter le domaine que je voulais.

Bien sûr, petit à petit, j’ai laissé tombé l’anonymat : L’Irrégulière n’était plus qu’un alias derrière lequel je ne me cachais pas vraiment. J’ai montré des images de moi, et non plus seulement mes iconiques escarpins. Et puis, comme je le disais hier : j’ai changé, beaucoup, plus d’ailleurs que je n’aurais jamais pensé pouvoir changer.

Et, avec moi, la ligne éditoriale du blog a changé, devenant plus lifestyle et introspectif. Petit à petit c’est devenu un site vitrine, pour mes activités d’autrice notamment, et plus seulement un blog.

Et le nom de domaine ne correspondait plus du tout au contenu. Mes réseaux sociaux au nom de l’Irrégulière ne correspondaient plus du tout à ma manière d’être et de communiquer. Et juste après avoir écrit l’article d’hier, je me suis dit que c’était le bon moment de tout réaligner.

J’ai acheté le domaine à mon nom, et établi une redirection. Pour l’instant, officiellement leschroniquesculturelles existe toujours mais il redirige automatiquement vers ici, cependant il est voué à disparaître lorsque la migration sera complète (je ne sais pas encore comment faire pour les liens, il faut que je travaille dessus). Mettez à jour vos flux, si c’est comme cela que vous me suivez !

Et j’ai aussi changé tous mes comptes de réseaux sociaux. J’ai tué mon double, mon doppelganger, l’Irrégulière : j’apparais désormais partout sous mon vrai nom (ou à peu près : j’ai une homonyme donc je suis parfois obligée de ruser).

Et ça me fait un peu l’effet d’une deuxième naissance. Une naissance qui me permet enfin d’être moi, dans toute mon intégrité !

C’est le début d’une nouvelle ère !