Je suis toujours un peu étourdie au moment de refermer la parenthèse des fêtes pour m’élancer dans une nouvelle année.
Il y a chaque année cette excitation qui retombe et qui me laisse un peu désœuvrée. Rentrer chez moi pleine de souvenirs et de joie, et tout retrouver comme lorsque je suis partie. Pas vraiment triste, mais un peu : ça manque de magie.
Avant de rentrer, je m’étais dit que j’allais garder le sapin encore quelque temps, peut-être jusqu’à la fin du mois de janvier, puisqu’après tout aucune loi ne l’interdit. Et puis, finalement, non : je suis rentrée, épuisée et assez vide. J’ai défait mes bagages, trouvé une place pour les nouvelles choses, les cadeaux, j’ai regardé le sapin et je me suis dit que non, finalement, je n’avais plus envie de lui, qu’il fallait savoir refermer la parenthèse.
J’avais envie de mettre de l’ordre, de faire place nette pour me donner l’impulsion du départ, sinon, je me connais, j’allais rester dans ces énergies basses de flemme intense pendant des jours. Bon, il y a aussi que lorsque j’ai le sapin, je ne peux pas trop me servir de mon aspirateur robot et que j’en ai assez de devoir passer l’aspirateur moi-même !
Alors j’ai défait le sapin, rangé les décorations mais pas toutes : après tout, on est encore en hiver même si je ne rêve que de printemps, et il est important de conserver cet esprit chaleureux, cosy, cocooning. J’ai gardé le petit village, j’ai gardé l’assiette d’oranges séchées, j’ai gardé bien sûr les bougies et les guirlandes lumineuses.
C’est un peu mieux. Mais j’ai toujours la flemme.
Et vous, comment vous gérez le retour au quotidien après la parenthèse des fêtes ?









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