L’une des choses que j’aime le plus aux belles saisons, c’est aller pique-niquer dans un parc. De préférence au bord de l’eau. Etendre ma fouta sous un arbre, manger une salade, écrire un peu, mais surtout me gorger de paysages, d’odeurs, de chant des oiseaux et autres stimuli agréables.
Autant dire que je piaffais de voir enfin le soleil pour m’adonner à cette activité réjouissante qui, entre autres avantages, a celui d’être gratuit.
En début de semaine, je travaillais à 30 minutes de chez moi, pour un truc bien pénible que j’assimile à de la torture. Autant dire que m’aérer à l’heure du déjeuner était vital, et j’avais repéré un petit parc à proximité.
Chaque jour, à l’heure de la pause, je suis donc allée m’installer sous un arbre, à proximité d’une source dont le surgissement faisait une musique apaisante. Le parc était désert, nul humain ne venait me perturber : mes seules rencontres ont été les mamans canards promenant leurs canetons, et c’était d’une mignonnerie absolue.
J’ai rêvassé beaucoup, et dans cette vacance de l’esprit de nouvelles idées ont surgi comme la source). J’ai écrit, un peu. Et cela a bien rechargé mes batteries !
(Je précise qu’il y a du jus de cranberry dans la flûte à champagne, c’est simplement que je n’ai pas d’autres verres à pique nique et que c’est très chic de toute façon).













Un petit mot ?