Comme je le disais récemment dans mon article sur Malaga, je ne visite pas trop les églises, parce que je m’y sens oppressée. Mais, chaque année, le dernier dimanche d’août, c’est avec joie que je fais une exception pour l’église Saint-Marceau d’Orléans, que je vais admirer parée de milliers de fleurs en l’honneur de Saint-Fiacre, le saint patron des jardiniers. Il s’agissait cette année de la 217e édition.
Comme je suis plutôt païenne, je vois cette fête comme une célébration de la beauté, de la nature et de l’harmonie.
Comme chaque année, j’ai été saisie d’éblouissement et d’émerveillement devant ces compositions qui ont demandé des milliers d’heures de travail. Comme mon professeur d’art floral fait partie des décorateurs, je suis heureuses de reconnaître son style et de discuter un peu avec lui, et je me dis qu’il faudrait que je trouve le temps de venir l’aider à la mise en place de ses tableaux, ce doit être une magnifique expérience.
Comme chaque année, c’est donc un plaisir de se promener au milieu des fleurs colorées et odorantes, d’admirer la créativité, d’observer les autres visiteurs pousser des « oh » et des « ah » d’admiration, me disant qu’il faudrait plus d’événements comme cela.
Après les fleurs, il y a le plaisir du petit marché de créateurs et d’artisans : se promener dans les allées, s’offrir de bons produits et de jolis objets fait à la main et avec amour. Malheureusement cette année, ma céramiste préférée, avec qui je papote une bonne heure et à qui j’achète tous les ans un petit quelque chose, n’était pas à sa place habituelles ni nulle part ailleurs : peut-être parce que les autres années, les festivités ont lieu la veille de la rentrée scolaire alors que cette année il reste encore une semaine de répits, car le dernier dimanche d’août était très tôt, et il y avait donc moins de monde ! Mais j’ai tout de même acheté une jolie composition florale pour mon bureau !
En tout cas, il s’agit d’un parfait rendez-vous avec l’artiste, qui me nourrit profondément !
Caroline Doudet 
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