Mes favoris de septembre 2024

J’ai trouvé ce mois de septembre à la fois épouvantablement long, et pour autant j’ai l’impression qu’il est passé un un clin d’oeil ! Je ne m’explique pas ce paradoxe. Toujours est-il que le résultat est que ce mois de rentrée est assez riche en favoris, même si certains ne sont plus trop de saison !

1. Une boisson : le dalgona café

Sauf si nous avons la chance de bénéficier d’un été indien, il va falloir patienter quelques mois pour savourer à nouveau cette boisson rafraîchissante et très simple à faire, mais je vous donne d’ores et déjà la recette, comme ça vous l’aurez : il suffit de mélanger 1 cs de café soluble, une cs de sucre (en tout cas il faut que les deux soient à part égale), d’ajouter un peu d’eau et de battre au batteur électrique ou, comme moi, au mousseur à lait. On ajoute des glaçons, du lait, et c’est prêt : à déguster avec une paille en début d’après-midi, c’est fantastique !

2. Les livres photos Atelier Rosemood

Cette année, j’ai eu envie de confectionner un livre photo avec mes clichés de Malaga, afin de pouvoir plus facilement en profiter (sachant que toutes les fins de mois j’efface mes photos sur mon téléphone, sinon je ne m’y retrouve pas : elles restent archivées sur mon ordinateur et sur Google photo, mais je ne les regarde que rarement). Et je voulais un bel objet, qui irait parfaitement sur la table basse, avec mes catalogues Voyageurs du monde dont je vous parlais le mois dernier.

J’ai passé en revue à peu près tous les sites qui proposaient des livres photos, et mon choix s’est porté sur l’Atelier Rosemood, parce qu’ils proposaient un template qui correspondait parfaitement à mon cahier des charges, et que je pourrai reprendre pour mes futurs voyages en changeant les couleurs afin de faire une collection. La semaine suivante, j’ai bien vu passer au moins dix influenceuses proposant des codes promos, j’étais un peu dégoutée, mais je suis absolument ravie de mon album.

3. Les Cinnamon rolls Gifflar

Ce sont ceux que l’on trouve à Ikea, mais je n’avais jamais goûté. Mais l’autre jour j’ai fait un passage éclair à l’enseigne suédoise et j’avais très faim (mauvaise idée), je me suis donc emparée de deux paquets de ces petites choses, et je les ai trouvées excellentes. Heureusement pour moi, je ne vais que très rarement à Ikea, donc ma consommation devrait rester raisonnable !

4. Le Zingiber

L’autre jour, je vous parlais de ma routine du soir, et je vous disais qu’en cuisinant j’aimais bien boire un verre d’apéritif, de préférence sans alcool, et il se trouve que cet apéritif est souvent un verre de Gimber, dont je vous avais parlé il y a pas mal de temps, un apéritif à base de gingembre que je déguste accompagné de limonade. Or, je le savais, il existait aussi une version locale, le Zingiber, fabriqué dans le Loiret, mais que je n’avais jamais trouvé (ni trop cherché, j’avoue) jusqu’à l’autre jour. J’ai pris la petite bouteille, mais la prochaine fois je prendrai la grande : c’est excellent, à la fois rond et doux malgré le gingembre bien présent, et parfait pour un verre plaisir !

5. La newsletter « Chapitre »

Dans sa newsletter, Diane propose trois choses : une veille littéraire que je trouve très utile, des réflexions sur la littérature et l’écriture, et les coulisses de l’écriture de son roman. Elle a aussi créé une petite carte littéraire qui permet de savoir quels livres parlent du lieu qu’on est en train de visiter : j’espère que cette carte grandira car je trouve cette idée géniale !

6. Avril cosmétique

Je vous en reparlerai probablement dans les produits terminés, mais je voulais quand même les mentionner. Avril cosmétique est une marque de produits de beautés bio et eco-responsables majoritairement fabriqués en France. Je ne connaissais pas du tout cette marque jusqu’à ce qu’elle ouvre récemment une boutique à Orléans, où je suis donc allée pour voir de plus près de quoi il retournait, et j’ai été séduite à la fois par les produits, le packaging et les prix tout à fait corrects. J’ai notamment pris une brosse à dents dont seule la tête se change (et des recharges), du dissolvant et une base de vernis à ongle, et je suis très satisfaite.

7. Overcast

Vous avez peut-être suivi mes péripéties : pour écouter mes podcasts, j’utilisais Google podcast, qui s’est arrêté en juillet. Or aucune autre application ne correspondait à mes besoins, à savoir que je veux : ne télécharger que les épisodes qui m’intéressent et les mettre dans une liste de lecture que je peux organiser dans l’ordre que je veux. Cela paraît simple comme exigences, et pourtant et bien je ne trouvais pas, c’était compliqué, les podcasts étaient lus par groupe sans que je puisse faire quoi que ce soit et cela m’agaçait. Quelqu’un m’a conseillé Overcast, et enfin je peux faire ce que je veux, bon sang !

8. Les films

Je suis : Céline Dion (Prime)

Je ne voulais pas, à l’origine, regarder ce film documentaire dans lequel Céline Dion se livre sur sa maladie, même après sa magnifique et émouvante prestation lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques (qui manque d’ailleurs au film, je trouve). Mais l’algorithme me l’a recommandé, je me suis dit « pourquoi pas », et bien m’a a pris : un film très émouvant, qui parle d’une maladie méconnue, et dans lequel on trouve beaucoup d’authenticité. Comme on ne se refait pas, j’ai particulièrement apprécié le passage sur les vêtements et les chaussures !

Flashback (Prime)

Un film conseillé par une de mes lectrices (mais qui ?), à côté duquel je serais sans doute passée, et cela aurait été vraiment dommage. Il s’agit d’une sorte de Jour sans fin dans lequel une avocate cynique, sans scrupules et qui a oublié ce qu’elle doit au féminisme, est envoyé par un taxi prénommé Hubert dans le passé suite à une victoire honteuse dans un procès où elle créé une jurisprudence : porter un string vaut consentement. Cette « avocate qui plaide contre les femmes » va donc se retrouver dans différentes époques où les femmes n’ont aucun droit. C’est assez drôle et bien trouvé !

Goyo (Netflix)

Un très joli film émouvant et délicat, dans lequel un jeune homme atteint d’autisme tombe amoureux d’une de ses collègues, plus âgée que lui et à la vie compliqué. Une éducation sentimentale et sexuelle, qui se laisse regarder avec plaisir !

9. Les séries

The Umbrella Academy saison finale (Netflix)

Les films et séries de superhéros, ce n’est pas trop mon truc d’habitude mais je m’étais laissé prendre au jeu de celle-ci, dont j’aime le mélange entre l’action et quelque chose à la limite de la parodie.

Le Décaméron (Netflix)

Pendant la grande peste, les aristocrates fuient Florence pour se réfugier à la campagne, invités par un seigneur qu’ils connaissent plus ou moins. Le problème (enfin, un des problèmes) est que ce dernier est mort, et que les domestiques s’emploient à cacher cet événement fâcheux. Alors Boccace est un peu oublié en cours de route, mais j’ai adoré cette série drôle, irrévérencieuse et décadente comme j’aime, à l’esthétique parfaite (le générique est un bijou).

Young Sheldon saison 6 (Netflix)

L’avant-dernière saison consacrée à la jeunesse du petit génie Sheldon Cooper, qui entre ici dans l’adolescence. J’ai déjà dit tout le bien que je pense de cette série à la fois drôle et attendrissante, même si j’ai toujours des pulsions de violence envers le pasteur.

Kaos (Netflix)

Alors là, c’est la surprise du mois : j’ai eu un coup de foudre absolu pour cette série mythologique, qui nous entraîne dans un monde où les dieux grecs sont toujours honorés (mais pourraient bien être renversés) et où les épisodes de la mythologie sont actualisés. On y retrouve un Zeus paranoïaque à cause d’une prophétie, et qui ressemble plus à un parrain de la Mafia qu’à un dieu grec, à la tête d’une famille dysfonctionnelle. Presque tout est fabuleux dans cette série : la réécriture des mythes, les réflexions qu’elle suscite sur le pouvoir, et la bande son, prodigieuse. Je dis presque tout parce que j’ai néanmoins un problème avec le casting : Jeff Goldblum en Zeus surclasse à peu près tout le monde en charisme, et je trouve notamment que le couple Hadès/Perséphone fait vraiment pitié. Mais a priori c’est un avis très personnel !

Emily in Paris saison 4 (Netflix)

Evidemment, j’adore cette série et j’ai pris beaucoup de plaisir avec cette saison 4. Je prends beaucoup moins de plaisir aux critiques incessantes qu’elle essuie : ce n’est pas un documentaire politique, bon sang, c’est une série faite pour rêver et se détendre, et elle remplit parfaitement son office, donc cyniques, passez votre chemin !

Voilà pour ces favoris très éclectiques du mois de septembre ! Et vous de votre côté vous avez des recommandations à me faire ?