Je ne sais pas si vous faites partie de ceux qui font un visionboard, tableau de visualisation en bon français, mais pour moi, c’est toujours un moment très agréable que je passe à le fabriquer.
Cette année, j’ai un peu changé ma manière de faire : d’abord, je l’ai intégré dans mon rituel du solstice d’hiver, parce que c’est comme cela que ça résonnait, et c’est très bien. Ensuite, je l’ai fait de manière plus progressive, en arrangeant les images que j’avais imprimées sur mon mur avant de les coller. J’ai aussi tenté la répartition en zones pour les différents domaines, ce qui a moyennement fonctionné parce que je me suis rendu compte qu’il y avait des zones qui étaient vides (notamment celle des possessions matérielles : il n’y a rien que je désire au point de le mettre sur mon vision board, sauf éventuellement une grande maison en pierre mais pour moi cela va au-delà de la possession matérielle). J’ai mis une photo de moi au milieu et non comme les autres années une simple représentation énergétique de moi. Je l’ai légèrement changé de place : je l’ai mis plus bas, parce que je me suis rendu compte que je ne le voyais pas bien, assise à mon bureau.
Surtout, je l’ai fait plus petit, et même encore il reste quelques petits espaces vides : au début cela m’a dérangée, je voulais coller d’autres images, et en fait, je me suis dit que non, j’allais laisser comme ça, vu que le Tarot (et ma thérapeute) ne cesse de me répéter d’arrêter de vouloir combler tous les petits interstices et de laisser au contraire de l’espace pour la surprise, et l’imprévu. Alors j’ai fait ça : j’ai laissé du vide, pour ce qui viendra renforcer ma vision, mais dont je n’ai pas encore l’idée.
A travailler là-dessus, je me suis rendu compte que je ne demandais pas grand chose, mais que ces choses étaient tout. Il s’est produit la même prise de conscience quand j’ai voulu faire ma liste de vœux : ils se recoupaient tous (notamment deux, quitter mon travail alimentaire et écrire à temps plein, ce qui est finalement la même idée, que j’ai déclinée de multiples manières). Je me suis dit que, limite, si un génie apparaissait et me proposait trois vœux, je serais ennuyée pour le troisième. Cela étant, les deux vœux essentiels sont gigantesques, et demandent à eux seuls beaucoup de travail (oui parce qu’il ne suffit pas de coller les images pour indiquer à son inconscient et à l’Univers ce qu’on veut : il faut aussi être proactif et travailler pour l’avoir). Et toutes les images que j’ai sélectionnées, qui me mettent en joie, vont dans ce sens là, celui d’une vie alignée sur mes valeurs, et la personne que je suis. C’est mon mot de l’année : alignement.
Il y a des photos de couples amoureux. Des photos de maisons accueillantes, de salons cosys, de cuisines chaleureuses et de chambres douillettes. Des photos de pique-niques et de grandes tablées. Des photos d’eaux cristallines et de vastes étendues de sables. Des photos de carnets, de gens écrivant et de bureaux avec vue. De rentrées d’argent qui me permettent de quitter mon travail alimentaire, enfin. Une image de la couverture provisoire d’Adèle, que j’entends bien terminer cette année. Un phénix et une roue. Le voyage que je veux faire (et qui a changé récemment suite à une information qui m’a fait revenir sur mon premier choix). L’endroit où je veux vivre.
Parce que mes deux essentiels pour 2025, c’est l’amour et l’écriture (en tant qu’activité essentielle de mon quotidien). Aussi parce que, chez moi, les deux sont indissociables : j’écris l’amour et la lumière. D’ailleurs, dans mon tirage de Tarot de Yule, les cartes m’ont gentiment (mais fermement) fait remarquer que j’avais tendance à mettre le premier sous le tapis, et que ça ne pouvait donc pas fonctionner.
Et vous, avez-vous fait un tableau de visualisation ? Qu’est-ce que vous voulez ressentir et vivre en 2025 ?









Un petit mot ?