Quels sujets éveillent ma curiosité en ce moment ?

L’autre jour, l’une d’entre vous m’a demandé sur quels sujets je travaillais en ce moment, vu que comme d’habitude, ce dont je vous parle est éclectique. Cela a toujours été : l’une de mes grandes forces de caractère, c’est la curiosité, et j’aime apprendre sur plein de sujets différents, qui ensuite se croisent et se fertilisent pour donner autre chose.

J’ai toujours été comme ça : petite déjà, l’une de mes lectures favorites, c’était le dictionnaire et les encyclopédies, j’aimais beaucoup les documentaires, et si j’avais grandi à l’époque d’internet, je me serais régalée, et cela aurait peut-être comblé (un peu mieux en tout cas) la frustration que je ressentais à l’école de ne pas être assez nourrie intellectuellement.

De manière générale, je m’intéresse donc à une multitude de sujets.

Beaucoup de ces sujets sont « de hasard » : je n’ai pas de projet précis mais mes antennes sont toujours connectées et à l’occasion de l’écoute d’un podcast, de la lecture d’une newsletter ou d’une recommandation, j’ai envie d’en savoir davantage. Parfois, ce la m’intéresse tellement que cela devient un de mes sujets, même si je ne sais pas si je m’en resservirai un jour ou l’autre. Parfois, ma curiosité à peu près satisfaite, je passe à un autre sujet (avant, cela arrive, d’y revenir quelque temps plus tard).

Il y a aussi mes centres d’intérêt au long cours, ceux qui ont toujours éveillé ma curiosité, qui sont plus globalement des disciplines que des sujets précis, et sur lesquels je lis régulièrement de nouvelles choses : le développement personnel et la spiritualité (même si de moins en moins, je reste intéressée), la psychologie et la psychanalyse, la sociologie, l’archéologie, l’histoire et en particulier de l’art, l’entrepreneuriat… J’aimerais davantage m’intéresser aux « sciences dures », et il y a des sujets sur lesquels je souhaiterais développer mes connaissances, c’est le cas notamment des neurosciences et de tout ce qui tourne autour de la plasticité neuronale, mais j’ai du mal à trouver des sources à ma portée : j’ai une formation en sciences humaines, j’ai toujours détesté les mathématiques et la physique (sauf la physique quantique, qui m’intrigue) contrairement aux sciences de la vie qui ont toujours éveillé mon intérêt, mais mes bases sont très fragiles (et lointaines) et j’ai souvent du mal à suivre.

Et il y a les « sujets de recherche », les sujets identifiés pour un projet précis, et sur lesquels je me documente (plus que nécessaire souvent), et c’est de ceux-là dont je vais parler plus précisément aujourd’hui.

L’amour, les relations, la sexualité, l’érotisme

C’est à la fois mon sujet de toujours, et le principal sujet sur lequel j’étudie en ce moment. Il a l’avantage d’âtre suffisamment vaste pour me mener dans des contrées très différentes : la philosophie, l’histoire et l’archéologie, la spiritualité parfois, la littérature évidemment, la sociologie, avec parfois des incursions dans des disciplines plus ésotériques (pour moi) comme la biologie ou la physique quantique, avec notamment l’équation de Dirac ou loi de l’intrication quantique. Là je ne me limite pas : j’accumule les sources, et j’y vais au gré de mes inspirations car de toute façon, tous mes projets sont d’une manière ou d’une autre liés à ce sujet.

C’est surtout, en ce moment, L’Escale Amoureuse qui me demande beaucoup de travail de recherche sur le sujet : après une première phase de développement qui était axée principalement sur des nouvelles, j’ai eu envie d’approfondir et de compléter mon offre, et de proposer dans la lettre des réflexions plus poussées. Le but, c’est d’explorer le monde riche et vibrant de la pulsion de vie, de l’érotisme, de l’amour. Dans chaque épisode, je partage donc mes réflexions, mes analyses, mes explorations littéraires et artistiques, et un texte, plus ou moins érotique, dérangeant, provocant, ou au contraire réconfortant, selon les mois. Et j’ai vraiment l’impression d’avoir trouvé mon rythme et mon axe avec cette publication. Si vous êtes abonné à mon contenu gratuit sur Substack, vous pouvez débloquer une des lettres payantes pour voir plus exactement de quoi il retourne ! Je vous conseille en particulier la dernière !

De manière générale, toutes ces recherches me sont également précieuses pour mes autres projets à feu doux ou moyen : le Projet Déesses évidemment, Adèle bien sûr, Le second tome des Arcanes du monde forcément, et même le projet secret : je croyais qu’il parlait d’autre chose, mais non, je crois qu’il parle lui aussi d’amour.

La psychogénéalogie et le transgénérationnel

C’est un sujet qui m’intéresse depuis longtemps, mais qui est arrivé sur le devant de la scène avec le projet secret. Disons qu’il était à feu doux, et qu’il est passé à feu moyen, ayant eu une sorte d’autorisation pour aller plus loin, même si c’est un projet à long terme. Je suis donc passée de lectures « de hasard » à une organisation plus proactive, avec un carnet dédié et une bibliographie à explorer, et je fais des découvertes stupéfiantes et fabuleuses, dont nous reparlerons prochainement.

La mode

La parure féminine, vêtements, parfums et maquillage, a été mon premier sujet de recherches à proprement parler, puisque c’est sur cette question que j’avais entrepris mes travaux universitaires de maîtrise et de DEA comme on les appelait à l’époque : j’ambitionnais, par des chemins détournés, de devenir historienne de la mode et de travailler dans un musée. Cela ne s’est pas fait, et petit à petit je me suis moins intéressée à ce sujet jusqu’à récemment, où il est venu me titiller, d’abord d’un point de vue « spatial » puisque j’ai consacré toute une étagère dans ma chambre aux (nombreux) livres sur la question, d’autant que j’avais besoin de documentation pour Adèle. Dernièrement, je me suis rendu compte que les expositions qui me tentaient à Paris étaient pour la plupart celles qui concernaient ce sujet. Je n’ai pas de projet précis sur la question pour le moment, mais je me connais, ça viendra sûrement !

Avec tout ça, vous vous en doutez, je suis bien occupée, et je me régale : la seule chose qui me fait défaut, c’est le temps pour explorer tous ces domaines autant que je voudrais, d’autant que comme je ne fais jamais les choses à moitié, dès que quelque chose éveille ma curiosité, j’ai tendance à vouloir devenir une spécialiste, et je me serais bien vue passer ma vie en éternelle étudiante, passant de thèse en thèse. Bon, je ne peux pas, mais je fais comme si, et j’écris des livres !

Et vous, il y a des sujets qui attisent particulièrement votre intérêt en ce moment ?