Il y a des plats qui, instantanément, nous font du bien.
Nous sommes là, un peu déprimés, un peu désœuvrés. Un peu ou beaucoup, d’ailleurs. A la recherche de quelque chose qui nous ferait plaisir et nous apporterait du réconfort.
Alors vient l’envie d’un plat de notre enfance, sucré et régressif.
De la brioche perdue.
On coupe les tranches de brioches légèrement rassie. On mélange le lait, les œufs et le sucre, et on y met tremper les tranches. On sort la poêle, on y fait fondre du beurre, et on met la brioche à dorer.
Instantanément la magie opère.
Le crépitement de la gourmandise dans son bain de beurre.
La couleur ensoleillée que prend la viennoiserie.
L’odeur chaude et enveloppante qui fait remonter les souvenirs de dimanches soirs lointains.
Mettre les tranches dorées sur une assiette, et saupoudrer d’une couche de sucre.
Puis vient le temps de la dégustation.
L’extérieur croustillant fendu par la fourchette et révélant un cœur doux, moelleux, presque fondant.
La première bouchée encore chaude.
L’explosions des saveurs.
On se sent alors réconforté, rasséréné, consolé, ranimé, revigoré, soulagé.
Et vous, quel plat vous apporte du réconfort ?









Un petit mot ?