Chaque poème est une invitation à ressentir, à réfléchir et à se connecter à cette expérience humaine universelle. Ce recueil aspire à être un livre de chevet qui vous accompagne dans ce magnifique parcours, car la vie ne vaut pas le coup d’être vécue sans amour. A travers ces pages, je vous invite à un voyage initiatique, à exorciser vos émotions et à découvrir ce que « Parfois, aimer » signifie pour nous. Mon souhait est que ces mots deviennent des sources de réconfort et de lumière dans vos moments d’incertitude. Avec toute ma sensibilité.
Lorsque l’autre jour j’ai vu ce recueil dans les mains de Jessica Troisfontaine, sur une de ses stories, j’ai su qu’il était pour moi. Je n’avais jamais entendu parler de celui qui se nomme La Hardiesse ni de son compte Instagram inspirant pourtant très suivi, mais « Voyage poétique » + Amour, chez moi, ça fait tilt, et j’étais très curieuse de découvrir son travail, d’autant que comme moi il est autoédité et que je suis toujours ravie de soutenir mes collègues. Bref, sitôt vu, sitôt commandé, sitôt reçu, sitôt dévoré.
C’est à un voyage initiatique que nous invite ce recueil, dédié à tous ceux qui ont déjà souffert par amour, ce qui fait beaucoup de monde, pour ne pas dire tout le monde. Un voyage initiatique sur le chemin de l’amour, et sur lequel il nous servira de guide à travers des textes, des poèmes, des questions d’introspection sur lesquelles réfléchir dans les pages prévues pour. Il s’organise en sept thèmes : la vulnérabilité, le risque et la peur en amour ; le lâcher-prise, la perte et le deuil de l’amour ; la simplicité et la connexion au-delà des mots ; l’amour et le moment présent ; la résilience et la guérison après la perte ; l’amour de soi, la transformation et l’apprentissage ; le sacrifice, les choix et l’amour transformé.
Ce recueil m’a à la fois bouleversée et illuminée : très spirituel, il aborde l’amour et la relation amoureuse dans toute sa richesse et ses nuances, les plus grandes joies comme les plus grandes douleurs. Les poèmes sont d’une infinie beauté, les mots percutent et se fraient leur chemin directement dans l’âme, lorsque les textes, beaucoup plus philosophiques, nous invitent au questionnement et à l’introspection. Bien sûr, certains poèmes et textes m’ont ravie plus que d’autres, m’ont davantage touchée, notamment sur la communication silencieuse, la transformation que permet l’amour (j’ai écrit près de 2000 pages sur le sujet avec le Truc, ceci expliquant cela), l’amitié qui se transforme en amour. Mon préféré de tous, c’est celui sur l’absence, qui m’a fait pleurer parce que c’est exactement ce que je ressens en ce moment. Je ne vous mets que la première strophe :
Parfois, aimer
c’est te choisir malgré l’absence.
C’est comprendre que l’amour
ne dépend pas de la proximité,
qu’il ne se mesure pas aux moments partagés,
mais à cette conviction intérieure,
celle qui demeure, même lorsque tu n’es pas là.
En revanche, je suis toujours inconfortable avec le thème des vertus de la souffrance, qui est selon moi à nuancer : oui, parfois, la souffrance nous apprend et permet de laisser passer la lumière. Mais parfois aussi, à force, elle nous détruit irrémédiablement. Mais les poèmes et les textes sur le sujet sont très beaux.
En fait, je crois que j’aurais aimé écrire ce recueil, assez proche finalement dans l’idée de mon Invitation à un voyage amoureux (et pour tout dire de tout ce que j’écris), même si la manière de faire est très différente. En tout cas, je vous le recommande chaudement.
Parfois, aimer : un voyage poétique au cœur de l’amour (lien affilié)
La Hardiesse
2024









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