Autant les deux derniers mois avaient été assez pauvres, autant ce mois de juin regorge de belles découvertes : quelques adresses parisiennes que je voulais tester depuis longtemps, mais aussi produits et nouveautés, activités, qui font du bien à l’âme.
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Les bougies de Charroux
Les bougies de Charroux est une marque de bougies artisanales fabriquées dans le village de Charroux, en Auvergne. En bonne maniaque des bougies parfumées, je voulais les essayer depuis l’ouverture de la boutique d’Orléans, sans prendre le temps d’y aller jusqu’à l’autre jour. Bonne surprise (enfin même pas surprise, je n’avais pas d’a priori) autant par le choix des parfums (il y en a vraiment pour tous les goûts), par l’esthétique sobre, par les prix, que plus tard, en les faisant brûler chez moi, par la qualité. J’ai notamment pris jasmin, fleur d’oranger et bonbon (je n’ai pas encore essayé cette dernière), et l’odeur est vraiment présente et enveloppante, un régal.

Les glaces Moustache
J’en ai peut-être déjà parlé, remarquez, mais comme j’y suis allée en début de mois… Bref : Moustache est un artisan glacier originaire de Saint-Malo, qui propose aujourd’hui des franchises un peu partout. Et il se trouve que c’est mon glacier préféré à Orléans. La première fois que j’ai goûté, je revenais de Turin, et autant vous dire que mon exigence au niveau des crèmes glacées était haute, d’autant que j’ai goûté la pistache, mon parfum de référence pour les glaces. Et là, le compliment ultime : elles sont aussi bonnes qu’en Italie (mention spéciale également pour la cacahouète), fondantes, et d’une générosité incomparable (j’ai testé plusieurs boutiques, et à chaque fois, on me donne l’équivalent de deux boules pour une). Regardez vite s’il n’y a pas un Moustache près de chez vous !

Les chaussures Bensimon
Alors vous allez me dire que cela fait mille ans que cela existe et vous aurez raison, d’ailleurs je ne portais que ça quand j’étais adolescente (enfin que ça : on se comprend). J’en ai usé, des paires. Et puis j’étais passée à autre chose, jusqu’à ce que l’an dernier l’envie subite me prenne d’en acheter à nouveau, en passant devant une boutique. J’ai pris les classiques blanches à élastique, et depuis que je les ai ressorties en début de saison, je me demande pourquoi je m’en suis passée autant d’année : le confort est absolu (j’ai juste eu une ampoule à Paris au niveau de l’élastique mais je soupçonne que je les avais enfilées les pieds mouillés ; du reste, il n’y a que pieds nus que je n’ai pas d’ampoules) et on peut marcher des heures avec, elles sont à la fois cool et élégantes, faciles d’entretien (elles passent à la machine), vont avec tout, et ne sont pas chères, je pense donc m’en offrir une nouvelle paire* (les tennis bleu marine sans lacets) pour alterner : la chaussure idéale pour faire du tourisme vu que l’été je ne supporte pas les baskets !

Les carnets Amazon
Je n’aurais pas cru dire ça un jour, mais Moleskine et moi, c’est terminé. Il se trouve, pour raconter l’histoire rapidement, qu’ils ont changé le grammage des pages du carnet que j’utilisais depuis plus de 15 ans, et que désormais l’encre traverse : j’étais obligée de coller les pages pour que cela reste lisible, et non seulement c’était pénible à faire, mais surtout rageant vu le prix des carnets. Après des heures passées à chercher un équivalent, mon choix s’est porté sur les carnets Amazon*, qui étaient ce que j’ai trouvé de plus ressemblant, en me disant qu’au pire je collerais les pages aussi. Et bien, non : c’est un dupe parfait, à part la couverture qui fait un peu plastique, mais les pages sont suffisamment épaisses pour écrire sans que ça traverse (mais pas pour faire de l’aquarelle évidemment).
Bon, il se trouve que depuis, j’ai introspecté sur ma psychorigidité et ma volonté d’écrire toujours sur le même modèle, et j’ai pris la décision de faire souffler un grand vent de changement dans mes carnets, de changer à chaque tome et surtout d’utiliser les merveilles dont je vous parle plus bas. Mais je rachèterai peut-être ceux-là pour autre chose !
Illustrer mes journées au collage
L’autre jour, je vous parlais du magnifique livre de stickers Paris Chéri de Zoé de Las Cases, et je terminais en disant que je n’oserais jamais m’en servir. Depuis, je l’ai beaucoup utilisé, et j’ai aussi acheté l’autre livre de stickers de l’autrice, Le Bazar* ! En fait, je m’en sers tous les jours : dans mon journal poétique, au moment de faire mon bilan de la journée, j’illustre à l’aide de stickers, de photos, de tickets etc. et vraiment j’adore ce petit exercice créatif !

Merci Paris, 111 bd Beaumarchais
Cela faisait très longtemps que j’avais envie de visiter ce concept store très apprécié des parisiens et des touristes. Une très belle sélection, de mode, de décoration, et plein de jolies choses à rapporter en souvenir, à des prix très variés. Mention spéciale pour les carnets : je n’en ai pris qu’un parce que je savais que j’en achèterais aussi ailleurs, mais franchement, j’ai eu du mal à résister !


Maison Plisson, 93 bd Beaumarchais
Pendant longtemps, lorsque j’étais à Paris, je dévalisais la Grande épicerie du Bon Marché pour faire le plein de bonnes choses, mais après avoir entendu Delphine Plisson au micro de Jessica Troisfontaine, j’ai eu envie de tester son enseigne, et j’en suis ravie. Je me suis concentrée sur l’épicerie, ne pouvant rapporter ni fromage ni charcuterie, mais pour les gens comme moi aiment les nourritures terrestres de qualité, ce lieu est le paradis : une magnifique sélection de marques mais aussi de produits estampillés Maison Plisson, des prix certes élevés mais pas plus que dans d’autres épiceries chic, et cela en vaut la peine !

Chez Antoinette Poisson, 12 rue Saint-Sabin
Depuis le temps que je rêvais de visiter la boutique Antoinette Poisson, en amour devant les merveilles proposées par la marque (je m’étais déjà offert une coupelle issue du partenariat avec la faïencerie de Gien l’an dernier). Nichée au fond d’une cour, au calme, la boutique Antoinette est un écrin de luxe et de savoir-faire regorgeant de tant de beautés que j’ai dû me retenir pour ne pas repartir avec tout : je me suis contentée d’un carnet (ce sera mon prochain journal poétique) et de cartes postales, mais c’est un passage obligé pour les amoureux de papier !


Marin Montagut, 48 rue Madame
Là encore, une visite dont je rêvais depuis que j’avais découvert (comment ?) les merveilles proposées par la boutique de Marin Montagut : des objets poétiques, artisanaux, pleins d’amour, organisés comme dans un cabinet de curiosité. Tout est beau est délicat, vos achats sont emballés dans du magnifique papier de soie qui donne envie de me mettre sous cadre. Malheureusement pour moi, tout le quartier subissait une panne sur les terminaux de paiement, et devant payer en liquide, je n’ai pas pu repartir avec l’ex-voto de la photo, qui était pourtant ma cible. Mais j’ai bien évidemment pris un carnet, qui sera un prochain journal poétique !


Les films
I Love America (Prime video)
Je ne sais pas du tout pourquoi je n’avais jusque-là pas prêté attention à cette petite comédie romantique tout à fait conforme à ce que j’aime, dans laquelle Lisa, une réalisatrice de 50 ans, s’installe à Los Angeles pour prendre un nouveau départ dans la vie et écrire un film. C’est drôle mais aussi, souvent, émouvant, Sophie Marceau est lumineuse, et encore une fois, j’apprécie particulièrement les comédies romantiques mettant en scène des femmes ayant à peu près mon âge.
Un mariage sans fin (Prime video)
Un film mignon, qui se laisse bien regarder, dans lequel Paul et Luna se retrouvent coincés dans une même boucle temporelle. Une variation sur Un jour sans fin, qui ne mérite pas les critiques désastreuses que j’ai vues à son sujet : ce n’est certes pas le film du siècle, mais il permet de passer une bonne soirée, et c’est le plus important.


Les séries
Merci et au suivant Saison 2 (Netflix)
La saison 1 est ici. Nous retrouvons Leyla, qui commence une nouvelle vie après avoir rompu avec Omer le jour de leur mariage, et se lance dans une relation passionnelle avec Cem. Comme la saison 1, cette saison 2 est construite sur une série de flash-back qui mènent à une scène qui ouvre et ferme chaque épisode. Il y a des scènes drôles, Leyla est très attachante, mais j’ai surtout trouvé cette saison dramatique voire angoissante, car elle a pas mal appuyé sur mes triggers.
Les quatre saisons (Netflix)
Trois couples d’amis ont l’habitude de partir en vacances ensemble à chaque saison, mais après le divorce de l’un d’eux, l’équilibre est remis en question, et l’évènement révèle les failles de chacun. Sur une musique de Vivaldi évidemment, cette série drôle et émouvante interroge l’amour, le couple et l’amitié de manière intéressante.
Sirens (Netflix)
Simone est l’assistante d’une riche socialite et tente tant bien que mal de se fondre dans son nouveau milieu en cachant plus ou moins son passé, lorsque sa sœur Devon débarque comme un chien dans un jeu de quille, et bouleverse le fragile équilibre, mettant en lumière les failles de chacun. Une série très complexe et subtile, tissée de symboles, à la fin énigmatique, et qui pose beaucoup de questions.
Somebody feed Phil saison 8 (Netflix)
C’est avec une joie incomparable que j’ai reçu le mail de Netflix m’annonçant la sortie de cette huitième saison des tribulations culinaires de Phil Rosenthal, qui nous emmène cette fois-ci à Amsterdam, au Pays Basque espagnol, à Boston, à Tbilissi, en Australie (Sydney et Adelaide), à Las Vegas, à Manille et au Guatemala. C’est à peu près la seule émission culinaire que je regarde, mais c’est un véritable bonheur : toutes les 5 minutes, à voir l’air extatique de Phil lorsqu’il goûte quelque chose de bon, je me dis qu’il y a des gens qui ont un métier bien sympa. Son enthousiasme et sa joie sont communicatif, et encore une fois la saison n’est pas exempte de passages touchants ! A regarder en mangeant, sinon cela donne trop faim !




Et voilà, c’est terminé pour cette longue liste de favoris, la dernière avant la pause estivale et donc les favoris de l’été, qui je l’espère seront aussi enthousiasmants ! Et vous, qu’avez-vous découvert de beau ces derniers temps ?









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