Le mois de novembre est toujours un mois très difficile et, disons-le, déprimant : l’automne est bien installé, les jours se raccourcissent inexorablement, il fait moche et souvent froid, je trouve que c’est un peu tôt pour faire le sapin (même si je comprends ceux qui le font), il n’y a pas de véritable fête et la douceur de Noël est encore loin.
L’an dernier, je m’étais même demandé si je n’allais pas m’acheter un calendrier de l’Avent supplémentaire à ouvrir en novembre, histoire d’y apporter un peu de joie.
Je ne l’ai pas fait, en tout cas pas de cette manière : j’ai continué, coûte que coûte, mes publications #leseldelavie chaque semaine sur Instagram, ce qui implique de voir du positif et de la joie – et parfois de la créer lorsqu’elle ne vient pas spontanément, c’est-à-dire sortir au lieu de rester chez moi. Même si je trouve aussi beaucoup de joie à rester chez moi.
Une petite excursion parisienne
Vous allez en entendre parler longtemps, mais c’est réellement ce week-end qui m’a apporté le plus de joie. D’habitude, je ne pars pas au mois de novembre, nulle part, l’envie n’est pas là. Même à l’époque où j’allais régulièrement passer une journée à Paris, je n’y allais pas en novembre, et rarement en décembre. Cette année, je suis allée 2 jours chez mon amie Lucie, et cela m’a pleinement régénérée, entre la joie de voir quelqu’un que j’aime, le bonheur de me nourrir de Paris et des expositions que j’ai visitées, et les avantages bien-être (piscine et sauna) de la résidence. Résultat : je suis rentrée pleine d’élan et d’énergie, et j’avais même l’impression que ce séjour avait duré plus longtemps.
Et je me dis que je pourrais aussi transposer certaines choses qui me font du bien à Orléans : sortir davantage pour voir des expositions voire, ce que je ne fais absolument jamais, partir toute la journée en promenade et alterner baguenaudage/visite et café. Et aller de temps en temps au SPA, qui n’est pas si loin de chez moi !








Prendre mon goûter ailleurs que chez moi
Autant lorsqu’il fait beau et chaud je passe ma vie en terrasse, autant dès qu’il fait gris et froid je n’ai plus forcément l’envie de sortir de chez moi pour prendre un cappuccino ou un chocolat chaud, puisque je serai obligée de le prendre à l’intérieur. Et c’est un tort : cela me fait beaucoup de bien et je crois que je vais essayer de le faire au moins une fois par semaine, que je sois seule (avec un livre ou un carnet) ou avec une amie pour papoter.



Ecrire
Evidemment. Comme d’habitude en ce moment j’écris beaucoup dans mon journal poétique qui prend de plus en plus d’ampleur et que je transporte de plus en plus souvent avec moi (ce qui me donne d’ailleurs envie de m’offrir un traveller Louise Carmen). Mais surtout… je me suis remise à l’écriture de fiction. Je savais bien que cela reviendrait. Je n’ai toujours pas touché au projet Adèle, mais mes expositions parisiennes du week-end m’ont apporté beaucoup de choses à développer et à mûrir. Mais j’ai écrit quelques petits morceaux d’érotisme, avec l’idée de publier un nouveau recueil à l’automne 2026 : j’avais déjà plusieurs nouvelles écrites, j’ai la ligne directrice, et surtout j’ai à nouveau l’élan et le désir. Donc tout est bon !
Profiter des jours ensoleillés
J’ai découvert cette année (ou presque) que l’automne pouvait être réellement beau. Le fait est que là où j’habite, en général, il commence à pleuvoir le 10 septembre, et cela ne s’arrête plus jusqu’au mois d’avril. Je n’exagère pas : il pleut tout le temps, en particulier le week-end (il doit y avoir une malédiction) ce qui achève de me déprimer. Or cette année, miraculeusement, il a plu, oui, mais il a aussi souvent fait beau, ce qui m’aide aussi à maintenir mon moral à flots. J’ai donc pu faire plusieurs petites promenades d’automne, et j’espère pouvoir en faire d’autres !







Se faire un cocon douillet
On ne me changera pas complètement non plus : même si j’essaie de sortir davantage lorsque c’est possible, de faire des activités en extérieur, le fait est qu’en automne et en hiver, j’aime rester chez moi et c’est d’ailleurs bien le sens de ces deux saisons : ralentir, rentrer chez soi et en soi (je regretterai toujours que le confinement ait eu lieu au printemps plutôt qu’en hiver). Et ce qui me donne de la joie aussi, ce sont mes lumières partout, lumières automnales et bientôt de Noël et d’hiver, mes plaids et ma collection de mugs !



Et vous, qu’est-ce qui vous donne de la joie, en ce moment ?









Un petit mot ?