Les plus belles déclarations d’amour en chanson

En ce moment, je ne sais pas pourquoi (enfin si, je sais…) moi qui aimais tant le silence et bien je ne l’aime plus tant que ça, et j’ai besoin de le remplir de musique et de poésie — qui sont finalement une seule et même chose. Le remplir de mots qui m’inspirent, aussi, pour mes textes en cours (il y en a plusieurs). Je me suis constituée une playlist, et j’ai eu envie de partager avec vous ces quelques titres, qui sont pour moi les plus belles déclarations d’amour…

1. Leonard Cohen, Hallelujah

Il y a quelque temps, pour ce même texte, j’aurais mis la version chantée par Jeff Buckley, que j’aime toujours follement, mais finalement j’aime tellement Cohen…

2. Luz Casal, Lo eres todo

J’ai failli la mettre en premier tant cette chanson est pour moi ce qu’une femme peut dire de plus beau à un homme. Et puis la voix de Luz Casal me met totalement en transe. A dire vrai, quand j’entends cette chanson, j’ai les larmes aux yeux… elle dit absolument tout !

3. Barbara Streisand, Woman in love (paroles de Barry et Robin Gibb)

Mêmes remarques que la précédente. Cette chanson, ses paroles et la voix de Streisand, sont un petit bijou…

4. Edith Piaf, L’Hymne à l’amour

Je n’ai jamais été une très grande adepte de Piaf, et j’ai mis très longtemps à comprendre cette chanson. Mais aujourd’hui, avec les années qui passent, je crois que j’en saisis mieux le sens…

5. Elton John, Sorry seems to be the hardest word

Rien à ajouter…

6. France Gall, La Déclaration (paroles de Michel Berger)

Je ne la mets pas dans la liste parce que France Gall nous a quittés : cette chanson tournait déjà en boucle dans mes oreilles lorsque c’est arrivé. J’en aime absolument les paroles, et j’aime d’autant plus que ce soit Michel Berger qui l’ai écrite pour qu’elle la chante…

7. Scorpions, Still loving you (paroles Klaus Meine)

Scorpions, c’est toute ma jeunesse, et j’ai toujours été bouleversée par cette ballade rock d’une douceur et d’une délicatesse infinie… J’ai de très beaux souvenirs de boums sur cette chanson !

8. Michel Legrand, Les Moulins de mon coeur

Je voue un amour sans borne à la version anglaise The windmills of your mind, les moulins à vent de mon esprit, qui correspond parfaitement à mon état actuel. Mais j’aime tellement, aussi, entendre Michel Legrand (et puis son histoire avec Macha Meril, je la trouve tellement belle…)

9. Johnny Hallyday, Je te promets (paroles de Jean-Jacques Goldman)

Lorsque Johnny est mort, comme tout le monde je me suis interrogée sur la chanson que je retiendrais de lui. Et c’était forcément une chanson d’amour. Cela aurait pu être Que je t’aime, mais non. Il y a dans Je te promets des choses qui me bouleversent totalement. Il y a surtout cette phrase : « je te promets la clé des secrets de mon âme », qui est pour moi la plus belle chose que l’on puisse dire à l’être aimé…

10. Jean Ferrat, Que serais-je sans toi (paroles de Louis Aragon)

Evidemment…

En bonus, cette chanson que je viens de découvrir : « Je t’aime » de Michel Sardou. Je ne suis pas une grande fan de Sardou, même si j’apprécie certaines de ses chansons à l’occasion. Mais les paroles de cette chanson (que j’ai lue avant de l’entendre) m’ont totalement bouleversée.


Alors il y en a évidemment des centaines d’autres, et c’est normal puisque le lyrisme, c’est la poésie, la musique et l’expression du sentiment amoureux. Vos choix n’auraient peut-être pas été les mêmes que les miens. Alors je suis curieuse : quelles sont pour vous les plus belles déclarations d’amour en chanson ?

Les agendas…

Je pense que j’ai un truc (sur lequel il faudrait que je m’interroge plus profondément, mais ce n’est pas mon sujet de réflexion le plus épineux actuellement) avec le temps. Pas du tout avec l’espace, mais je crois que le temps oui, entre mon obsession photographique pour les horloges, les citations sur le temps, les films sur les voyages temporels, l’uchronie… et les agendas.

Non que j’en fasse une obsession, mais enfin un peu quand même : on aurait pu penser que depuis que mon bullet journal est devenu un indispensable de mon quotidien (on en reparlera), j’aurais abandonné ces petits carnets, d’autant que j’ai aussi un téléphone portable performant qui me rappelle aussi les trucs à faire. Et bien pas du tout, et je crois que d’année en année je l’achète de plus en plus tôt.

Il faut dire que cette année, j’ai jeté mon dévolu sur l’agenda Gallimard, dont j’avais très peur qu’il soit très vite en rupture de stock, et que de toute façon je n’ai trouvé qu’à la librairie du même nom.

On est d’accord, je l’ai choisi à la base par pur snobisme, un peu aussi par superstition, mais au final, j’en suis ravie parce que non seulement il est joli (quoiqu’à mon avis salissant) mais pratique. Et joli. Mais pratique.

C’est surtout un agenda « littéraire ». Outre une jolie introduction sur les agendas d’écrivains, il comporte en début de mois un extrait, les pages semaines sont émaillées de citations inspirantes, il est proposé avec trois jolies reproductions d’agendas d’écrivains à coller ou on veut (ou à ne pas coller d’ailleurs), et les grands rendez-vous littéraires de l’année sont déjà pré-inscrits.

J’ai hâte d’arriver à 2018 pour pouvoir commencer à vraiment m’en servir (bon, j’ai hâte d’arriver à 2018 tout court, j’avoue que les hésitations et atermoiements de 2017 commencent à me lasser, ce qui tombe bien puisque c’est bientôt fini).

Donc voilà, j’ai mon agenda pour 2018. Et vous, agenda ou pas agenda ?

Les bougies parfumées

Les bougies parfumées et moi, c’est une grande histoire d’amour : si, en été, je n’en utilise pas trop, dès que viennent les vilains jours tout moches tout gris tout déprimants, je ne peux plus m’en passer, à la fois pour l’odeur qui parfume la maison, et pour la flamme qui danse et qui apporte chaleur et lumière (pour ceux qui n’ont pas de cheminée).

Mais, tout de même, surtout pour l’odeur : je suis un être olfactif, je suis très sensible aux parfums, et j’ai un besoin viscéral que ça sente bon (par contre je n’aime pas l’encens).

Mais je trouve qu’il est difficile de s’y retrouver, tant des bougies parfumées, il y en a de toutes les sortes et à tous les prix. Aussi, après des mois de test (non sponsorisés), je vous propose une petite revue de ce que j’ai essayé, et aimé (ou non) :

Yankee Candle

On commence par ma grosse déception, Yankee Candle : j’en avais entendu tellement de bien, j’avais vu tellement de fans ultimes, que j’avais très envie d’essayer, alléchée par le prix plus que raisonnable. Alors effectivement, elles ne sont pas chères, mais j’ai trouvé que cela ne sentait strictement rien du tout, donc je ne vois pas bien l’intérêt (et je ne comprends pas bien, du coup, l’addiction de certaines, mais passons)…

C’est mon seul échec, les autres sont de bonnes, voire très bonnes surprises :

Les lumières du temps

lumières du temps

Les bougies Les Lumières du temps, je les ai découvertes totalement par hasard dans une petite boutique de décoration que j’adore au Cap-Ferret, et j’ai été séduite à la fois par le prix raisonnable (13,90€/180g) et l’originalité des parfums proposés. Elles passent parfaitement le test : l’odeur est assez présente, elles durent longtemps, donc très bon rapport qualité-prix !

La manufacture des senteurs

manufacture des senteurs

La Manufacture des senteurs, c’est la gamme de parfums d’ambiance de la Chaise Longue. Là encore, un bon rapport qualité/prix (22€/180g) : le parfum est agréable et assez puissant sans être envahissant, elle dure longtemps, bon produit !

Illume

Illume : je n’ai testé qu’une fois, par hasard puisqu’elle était dans mon calendrier de l’Avent Exploratology l’an dernier, et j’ai vraiment beaucoup beaucoup aimé. Par contre, j’ai l’impression que c’est un peu compliqué à trouver (et la photo est dégueulasse, je sais)…

Rewined

Rewined

Et maintenant, attention, on entre dans le un peu plus haut de gamme, plus cher donc (encore que, pas tant que ça pour la première). Et d’abord, mon dernier coup de cœur en date, et vous allez comprendre très vite pourquoi c’est un coup de cœur : Rewined.

Ce sont des bougies entièrement artisanales, coulées dans des bouteilles de vin recyclées que l’on a coupées, cachetées et datées avec les initiales de la personne qui l’a fabriquée (à Charleston : j’aime bien l’idée que quelqu’un aux USA a fabriqué cette bougie juste pour moi).

Elles portent des noms de vin : Pinot noir, Cabernet, Merlot et bien sûr, Champagne. Evidemment, elles ne sentent pas le vin, et j’ai envie de dire heureusement : celle au Champagne par exemple sent plutôt le raisin blanc, le miel, le pain chaud, avec de légères notes d’agrumes. Même éteinte, elle embaume délicatement. Et elles durent longtemps : j’ai la mienne depuis plusieurs semaines, et elle dure encore. Une fois qu’elle sera terminée, le contenant fera un joli petit vase, ou un vide poche ! Bref : coup de coeur !

Diptyque

Et puis la dernière, le must, celle vers laquelle je reviens toujours malgré le prix un peu élevé parce que la qualité est là et aussi qu’à force de les utiliser (Pomander et Tubéreuse) et bien c’est devenu l’odeur de chez moi : je veux parler bien sûr de Diptyque. D’ailleurs, le premier objet que j’avais acheté pour mon nouvel appartement, c’était le photophore en verre. L’odeur est divine (et elle embaume même éteinte), la qualité excellente, donc elle vaut son prix (46€/190g), en tout cas selon moi !

Après il y a d’autres marques évidemment : chères comme Astier de Villate (je n’ai pas trouvé de senteur qui me plaisait vraiment) ou Trudon (j’achète toujours les bougies en boutique au moins la première fois parce qu’il faut vraiment que je sniffe d’abord et je ne suis jamais tombée dessus) ; pour Durance, j’ai eu peur que ça fasse pschitt comme Yankee Candle. Il y a aussi l’Artisan Parfumeur :  avant de découvrir Diptyque je faisais un usage considérable de leur senteur Mûre sauvage, mais ça me perturbe car elle ressemble beaucoup à leur parfum Mûre et Musc qu’il m’arrive de porter ; sans compter que je ne les trouve pas facilement.

Et vous, vous aimez les bougies parfumées ?

Cinquante ans d’élégances et d’art de vivre, de Cecil Beaton

Aux critiques sérieux qui dénieraient l’importance de la mode, on peut répondre par un paradoxe. Oscar Wilde fit observer que nous n’avons pas les moyens de nous passer du luxe, apportant ainsi une variante à la célèbre maxime taoïste qui dit que seuls ceux qui savent l’importance de l’inutile peuvent se prononcer sur l’utile. Mais parmi les nations occidentales, la France au moins semble avoir pris à coeur ce sage précepte. Elle a toujours travaillé à élever la mode et les arts mineurs de l’élégance à un degré de perfection comparable à celui de sa littérature et de sa peinture.

Cecil Beaton est un célèbre illustrateur et photographe de mode ayant collaboré aux plus grandes publications, et notamment Vogue ; il fut aussi l’un des acteurs principaux de la vie mondaine : qui mieux qu’un tel personnage, peut donc nous parler de la mode, de l’élégance, de l’art de vivre ?

Préfacé par Christian Dior, ce recueil de dix-huit chroniques nous invite donc à un voyage où, à travers des portraits, Cecil Beaton réfléchit à ce qu’est l’élégance. Non pas le clinquant, le bling-bling vulgaire et tape-à-l’oeil : la véritable élégance, qui n’est pas seulement celle de la mode, mais s’inscrit au sein de tout un ensemble de manières de vivre, et constitue un art à part entière.

Un ensemble de portraits, donc, très variés : sa tante Jessie, des actrices et demi-mondaines et de grandes aristocrates, Diaghilev, Poiret, Chanel, Christian Berard, Dior et Balenciaga, le baron de Meyer… des gens très divers, que parfois on ne connaît pas du tout, et qui ont en commun de vivre ce que j’appelle la vie inimitable : faire de sa vie une œuvre d’art, à travers la parure, mais aussi les manières (rappelons que le mot anglais fashion, qui désigne la mode, vient du français façon), la cuisine, la décoration, le parfum, les arts et les fêtes.

L’influence, dans cette vision d’un monde où les sensations ont toute leur importance, un monde disparu que Beaton ressuscite pour nous, de Baudelaire, de Wilde, de Proust aussi, est évidente. Car l’ouvrage reste très littéraire, admirablement écrit, et magnifiquement illustré de dessins de l’auteur.

Tout m’a passionné, mais j’ai particulièrement aimé les nombreux passages où Beaton fait l’éloge de la France, de son art de vivre, de son goût pour tout ce qui peut sembler futile aux anglo-saxons : ces arts mineurs qui sont pourtant essentiels. Cela m’a rappelé ce poème de Voltaire que j’aime beaucoup, « le Mondain » :

Ce temps profane est tout fait pour mes mœurs.
J’aime le luxe, et même la mollesse,
Tous les plaisirs, les arts de toute espèce,
La propreté, le goût, les ornements :
Tout honnête homme a de tels sentiments.
Il est bien doux pour mon cœur très immonde
De voir ici l’abondance à la ronde,
Mère des arts et des heureux travaux,
Nous apporter, de sa source féconde,
Et des besoins et des plaisirs nouveaux.
L’or de la terre et les trésors de l’onde,
Leurs habitants et les peuples de l’air,
Tout sert au luxe, aux plaisirs de ce monde.
O le bon temps que ce siècle de fer !
Le superflu, chose très nécessaire,
A réuni l’un et l’autre hémisphère.

Bref, un ouvrage passionnant, délicat, qui plaira à tout ceux qu’intéressent les mystères de l’élégance !

Cinquante ans d’élégances et d’art de vivre (lien affilié)
Cecil BEATON
Traduit de l’anglais par Denise Bourdet
Editions Amiot-Dupont, 1954 / réédition Séguier, 2017

Prendre son goûter chez Ladurée

A quelques mètres du Flore, rue Bonaparte. La boutique salon de thé Ladurée.

Je m’étais souvent arrêtée pour prendre en photo la vitrine et acheter un assortiment de macarons (mes préférés : à la rose, et à la fleur d’oranger) dont je collectionne plus ou moins les boîtes.

Mais je n’avais jamais pris le temps de m’installer un moment dans le salon du premier étage. Ce que j’ai fini par faire l’autre jour. Accueil très aimable (la serveuse m’a parlé comme si je venais tous les jours, ce qui m’a un peu perturbée j’avoue), jolie décoration et moment de plaisir intense : j’ai commandé une religieuse à la rose divinissime (après avoir hésité longuement avec l’Ispahan) et une coupe de champagne sans alcool absolument délicieux.

Ce n’est pas quelque chose que je referai souvent, prendre mon goûter chez Ladurée. Cela doit rester exceptionnel. De toute façon, la saison des terrasses sera bientôt ouverte. Mais de temps en temps… Quel plaisir !

J’ai testé pour vous… La boîte du fromager

Si je pouvais, je me nourrirais exclusivement de fromage (et de fruits de mer). Et déguster un plateau de fromages, avec du bon pain et du bon vin, c’est un peu l’idée que je me fais du bonheur.

Alors autant vous dire que lorsqu’on m’a proposé de tester La boîte du fromager, je n’ai pas hésité une seconde, d’autant qu’elle arrivait le jour de mon anniversaire.

Le concept est on ne peut plus simple : chaque mois (ou en one shot) vous recevez une sélection de quatre fromages d’exception, sélectionnés par Pierre Rollet-Gerard de La fromagerie de Pierre à Bordeaux, sélection effectuée selon la saisonnalité et de manière à avoir 4 textures différentes ; il y a entre 600 et 800g de fromage pour les box découverte et vin-fromage, et 900g et 1kg pour la box connaisseur.

Le tout arrive en colissimo sans signature (normalement la boîte loge dans la boîte aux lettres), dans un emballage spécial réfrigéré.

Dans ma box découverte (le pain et le vin n’étaient pas inclus hein), quatre variétés de fromage : Saint-Felicien et Fourme d’Ambert, que je connaissais déjà, et deux découvertes : le soumaintrain fermier (dont je regrette de ne pas avoir fait la connaissance avant) et le carré du vinage.

Les quantités sont généreuses, il y a de quoi se faire un bon repas, voire d’essayer quelques recettes.

Chaque fromage est accompagné d’une fiche pour apprendre à le connaître : origine géographique, type de lait et de pâte, % de MG, origine et fabrication, nez et goût, accord boisson et idée de recette (que je n’ai pas suivies, je suis punk). Une très bonne idée, qui permet de déguster en connaisseur et d’affiner ses goûts !

Bilan : je suis totalement conquise ! Les fromages sont de grande qualité, très goûteux, variés, et pour certains originaux : c’est vrai que lorsque je vais chez le fromager, j’ai tendance à toujours prendre les mêmes variétés au lieu de m’aventurer dans ce que je ne connais pas (il faut dire qu’il y en a tellement !), et cette boîte est donc parfaite pour ceux qui aiment le fromage et ont envie d’en découvrir de nouveau.

Sur le site, en plus des trois plateaux mensuels, vous trouverez aussi : des plateaux de fromages pour vos soirées (et notamment un assortiment de classiques), des plateaux raclette et fondue, quelques accessoires, et une grande variété de fromages à la coupe, pour ceux qui contrairement à moi n’ont pas la chance d’avoir un vrai fromager dans leur quartier. Et des recettes pour utiliser tout ça autrement qu’en plateau !

Lundi, c’est le Cheese Day l’occasion idéale de tester ce concept. Parce que le fromage, c’est la vie !

Partenariat commercial – Produit offert

 

Boire un café au Flore

Y a-t-il plus snob ? Le café est hors de prix, pas meilleur qu’ailleurs, c’est bruyant et blindé de touristes (ou de membres du petit monde des lettres qui s’adonnent au même snobisme mais ne sont pas toujours très bien lunés), la terrasse n’est pas la plus agréable de Paris*.

Bref, il n’y a aucune raison objective d’aller au Flore, si ce n’est que les serveurs sont plutôt dans la moyenne haute question amabilité (je rappelle qu’une fois, ils m’avaient précieusement gardé mon bonnet qui, aussi snob que sa propriétaire, avait décidé d’y passer la nuit et s’était donc caché au moment où je le cherchais pour partir — le coquin).

Oui, mais voilà, il y a une mythologie du Flore, et on ne peut rien contre les mythes. Malgré les touristes, il règne une ambiance totalement parisienne, totalement germanopratine.

On sent par-dessus son épaule, alors qu’on a sorti un livre ou que l’on est en train de griffonner quelques idées dans un carnet Moleskine, l’esprit de Huysmans, Apollinaire, Aragon, Breton, Bataille, Desnos, Queneau, Leiris, Sartre, Beauvoir…

On espère y croiser les écrivains encore vivants qui le fréquentent, eux aussi appelés par le mythe… On a l’impression d’être dans une page de roman…

Alors oui, c’est snob. Mais c’est merveilleux.

* Il faudra un jour que je réfléchisse à cette question : quelle est la terrasse la plus agréable de Paris ?