Road trip – Vallée de la Loire : Châtillon-sur-Loire et Briare

Dernier jour de mon périple. J’avais choisi de rester près de mon hébergement, et de me consacrer à la Loire, avec deux petites bourgades sur ses bords : Châtillon-sur-Loire et Briare.

Châtillon-sur-Loire

Promenade dans la ville

Châtillon est une jolie petite ville, qui propose une sorte de parcours fléché qui permet de la visiter à la recherche des murs en trompe-l’œil. C’est une très bonne idée, mais malheureusement ils n’ont pas poussé le concept assez loin, le parcours est assez difficile à suivre car il n’y a pas d’indications.

Après c’est une promenade agréable, mais la ville est tout de même un désert, et je n’ai même pas trouvé de quoi boire un café en terrasse.

Ecluse des Mantelots

Une jolie promenade au bord de la Loire, qui permet de voir une écluse permettant le passage de la Loire au petit port de Châtillon. Il y a un petit restaurant que j’avais noté, mais il était… fermé.

Briare

Briare est également une jolie petite ville, connue pour deux choses : ses émaux particulièrement réputés et que ceux qui s’adonnent à la mosaïque connaissent bien, ainsi que les férus de décoration, et son pont-canal !

Le pont-canal

Une merveille architecturale, et une délicieuse promenade même si je serais surprise si personne ne tombe jamais dans le canal (ce qui a failli m’arriver lorsqu’un gamin de 10 ans sur un vélo, roulant à fond la caisse, a surgi inopinément dans mon dos). Mais bref : c’est magnifique, l’ouvrage en lui-même et la promenade le long de la Loire et des canaux latéraux.

L’église Saint-Etienne

Je conseille rarement les visites d’églises vu que ce sont des endroits que j’évite. Mais celle-ci m’a attirée comme un aimant, de par son extérieur tout décoré de mosaïques, que l’on retrouve à l’intérieur. Et comme le musée des émaux est mystérieusement fermé et ne semble pas vouloir rouvrir, c’est l’endroit où il faut aller si on veut en voir.

C’est magnifique, notamment les médaillons consacrés aux quatre éléments et, dans les fonts baptismaux, un sublime ouvrage représentant un cerf, que je ne peux m’empêcher d’assimiler au grand dieu cornu.

A noter que l’église est construite sur un ancien temple de Bacchus, donc j’étais tout de même dans mon élément même s’il n’est pas ma divinité tutélaire (c’est Vénus, ai-je besoin de la préciser ?). Et j’ai trouvé que celle-ci avait vraiment quelque chose de très païen (et orthodoxe, car elle est de style romano-byzantin), d’où sans doute la raison pour laquelle elle m’a appelée.

Le petit train touristique

Je le mentionne, mais c’est mon gros agacement du séjour (il en fallait bien un).

Rien à redire sur le parcours et les explications, que j’ai beaucoup aimés car cela m’a permis de voir des endroits que je n’avais pas eu le temps de visiter, et c’est la raison pour laquelle, en général, j’aime beaucoup prendre ces petits trains. Celui-ci est plutôt bien étudié.

Mais. La cupidité cela va bien 2 minutes, et non, on ne peut pas entasser des adultes dans un train avec des places très petites comme ils l’ont fait. Vous êtes tellement à l’étroit que vous êtes entremêlé avec la personne d’en face à un niveau ahurissant. Disons que si cette personne n’est pas quelqu’un avec qui vous partagez vos fluides corporels au quotidien, c’est assez embarrassant. Et je suis pourtant assez peu embarrassable, mais m’entrelacer avec un inconnu comme le chèvrefeuille avec le coudrier sans l’avoir décidé, c’est non.

A fuir lorsqu’il y a de l’affluence.

Du reste, j’aurais voulu faire une promenade en bateau, mais les croisières ne se faisaient pas, et il n’y avait plus de place pour les navettes.

Où boire ? Où manger ?

Tout d’abord Le gîte du Pont-Canal, pour un verre ou un déjeuner agréable. Ce n’est pas un véritable restaurant, ils ne proposent que des planches, des croques et des salades composées, mais celle que j’ai prise était vraiment excellente, bien généreuse, et faite avec des produits frais !

En face, plus tard dans la journée, je me suis offert une merveille de glace artisanale, avec une vue époustouflante sur un canal latéral, chez Chocolats et chimères, qui propose également des chocolats puisqu’à la base il s’agit d’un chocolatier, et à midi le même type de cuisine qu’en face.

Chocolats et chimères
Chocolats et chimères

Et voilà pour cette dernière journée, à nouveau très riche : avec le recul, je me dis que j’aurais mieux fait de me dispenser de Châtillon et de consacrer plus de temps à Briare, mais ce n’est pas grave du tout !

J’espère que vous avez aimé cette petite série d’articles, et qu’elle vous aura donné des idées !

Road trip – Bourgogne : Saint-Sauveur-en-Puisaye

On connaît mon affection pour Colette, et ce petit séjour était surtout l’occasion de m’offrir enfin une visite de son village natal, et notamment de sa maison.

Saint-Sauveur : un charmant village

Se promener sans but précis est très agréable, surtout quand comme moi on bénéficie d’un temps splendide, et j’ai pris beaucoup de plaisir à circuler dans les petites rues, regarder les maisons, les jolies boutiques dont beaucoup sont placées sous l’égide de Colette, même s’il n’y a aucun lien avec elle : les murs, les vitrines se parent de sa silhouette, comme si elle régnait sur la ville.

La maison natale de Colette

Vous ne pourrez pas la manquer : tous les chemins mènent à cette austère maison bourgeoise (de l’extérieur) où Colette est née et a vécu jusqu’à ses 17 ans.

La visite est guidée, et dure environ 1h15. Absolument passionnante, elle commence dans « le jardin d’en face », un petit écrin de verdure où trône désormais un buste de Colette, regardant « sa » maison pour l’éternité.

Elle se poursuit dans la maison elle-même, où suite à un travail faramineux dans les archives et dans les œuvres de la romancière, les pièces ont été reconstituées non seulement avec des meubles d’époque, mais aussi les vrais meubles et objets de la famille, retrouvés ou légués par des collectionneurs.

Le clou de la visite est bien évidemment le jardin, qu’elle aimait tant et dont elle parle si bien.

A ne pas manquer !

Maison natale de Colette

Le musée Colette

Voulu par Colette de Jouvenel, la fille de l’écrivaine, il est installé dans l’ancien château, à deux pas de la maison. La visite est libre.

Au premier étage : la salle de biographie, un impressionnant mur de photos, explorant toutes les périodes de la vie de Colette, et diverses salles reconstituant la vie de Colette : le salon et la chambre du Palais-Royal, des vitrines avec son pot à crayon et quelques écrits, sa collection de verreries et de papillons. Il n’y avait pas d’exposition temporaire.

Au deuxième, une vaste salle appelée « bibliothèque imaginaire » et constituée de 1500 faux livres, chacun proposant en première page un extrait différent de l’œuvre. Enfin dans la salle vidéo est proposé un film de 45 min sur la vie de Colette.

A noter : chacune des marches de l’escalier porte, chronologiquement, le titre d’un livre de Colette en lettres d’or.

Un musée assez intéressant, j’ai beaucoup aimé, il complète bien la maison (que j’ai néanmoins préférée).

Musée Colette

Où boire ou manger ?

J’avais repéré un petit restaurant assez réputé, mais il était fermé. Comme il était déjà 13h15 lorsque je suis sortie de la visite de la maison, je n’avais pas trop le temps de chercher, la première terrasse croisée était pleine, et je me suis retrouvée au Point Bar, sur la place du marché : une merveilleuse arrière-cour ensoleillée et très accueillante, et un camion à pizza pour ceux qui voudraient manger.

Je n’ai pas regretté mon choix : la pizza était merveilleuse, et j’ai trouvé le lieu tellement agréable que j’y suis repassée prendre un verre avant de partir !

Voilà, à demain, qui sera déjà le dernier jour de mon périple !

Road trip – Vallée de la Loire : Pouilly et Sancerre

Ce deuxième jour de voyage était à thématique viticole. Direction le Cher, et les vignes de Pouilly (Pouilly-sur-Loire et Pouilly fumé) et de Sancerre, en passant par la route des côteaux.

La route des vins des Côteaux de Pouilly-Sancerre

Premier émerveillement : conduire sur de petites routes au milieu des vignes et admirer la diversité des paysages, s’arrêter, repartir, s’arrêter dans l’une ou l’autre des propriétés viticoles : c’est absolument magnifique !

La tour du Pouilly Fumé

Direction Pouilly-sur-Loire. Le village en lui-même est très joli, mais en travaux. Ce qui m’intéressait c’était cette expérience œnologique qui se fait en 3 étapes (compter un peu plus d’une heure).

Tout d’abord, une série de trois salle proposant trois vidéos : dans la première, on nous apprend les origines de l’AOC. Dans la deuxième, on suit les étapes de la vigne au fil des saisons, la température de la salle variant en fonction ; enfin dans la troisième, des interviews de viticulteurs.

La deuxième étape se fait dans la cave, et est consacrée aux arômes : différents globes de verre contiennent différents arômes à sentir (fleurs blanches, agrumes, fruits rouges, miel…) ; ensuite un petit jeu : deux globes opaques, dont on doit retrouver la composition.

Enfin, bien entendu, la dégustation : un Pouilly-sur-Loire, et trois Pouilly fumé issus de sols différents, l’occasion de vraiment comprendre l’influence de la nature des sols sur le goût du vin.

Une expérience que je recommande chaudement : c’est très sensoriel, interactif et j’ai appris beaucoup de choses !

La tour du Pouilly-fumé

Sancerre et la maison des vins

Ensuite, direction Sancerre. La ville en elle-même est magnifique, et mérite qu’on s’y promène, notamment pour admirer la vue de la vallée, mais aussi pour son architecture.

Là encore, la ville propose une expérience œnologique, différente et complémentaire de celle de Pouilly (selon moi les deux sont à faire : les deux villes sont très proches). La visite se fait en huit étapes (ou neuf si vous prenez la dégustation, ce que je n’ai pas fait car il ne faut pas abuser des dégustations).

La première est un plan en relief animé, qui permet, à travers un voyage à travers les différentes périodes géologiques, de découvrir les différents sols et terroirs de l’appellation Sancerre ; cette étape est complétée par la deuxième, qui permets d’explorer encore davantage les sols.

Ensuite le périscope permet de découvrir le panorama à 360° du sancerrois.

Quatrième étape, le mur des vignerons, où les viticulteurs racontent en vidéo leurs histoires et celles de l’appellation. Ensuite la cuve permet, de manière interactive, de comprendre la fabrication du vin.

Vient le film dynamique en 4D : attention, ça secoue, puisque l’idée est de voyager avec un petit insecte dans les vignobles puis dans les caves. On a l’impression d’être un grain de raisin : non seulement l’image est en relief, mais les fauteuils remuent, et on vous envoie fumée et eau ! J’ai adoré !

Enfin, le jardin aromatique, que l’on est invité à parcourir le nez dans les plantations pour mieux profiter des odeurs !

Là encore, je recommande chaudement !

La maison des vins de Sancerre

Bilan : j’ai adoré ma journée, à la fois sensorielle et instructive !

A demain

Road Trip – Vallée de la Loire : Gien

J’ai choisi de commencer tranquillement mon petit périple par Gien, une ville réputée pour sa faïence, ce qui me change de la porcelaine de Limoges.

Une ville que je connaissais déjà, j’y avais travaillé il y a près de vingt ans, mais à part le magasin d’usine je n’avais pas visité grand chose (un bar, je crois…) et je n’y étais pas revenue depuis.

Le musée de la faïencerie

Un petit musée, mais qui mérite amplement la visite. Elle commence par le deuxième étage, sous les combles, et permet d’apprécier quelques créations d’artistes contemporains.

Au premier étage, en plus d’admirer quelques pièces d’exceptions, on pourra apprendre tout ce qui concerne la fabrication de la faïence : les matières premières (que l’on peut toucher), les différents types, et toutes les étapes de fabrication d’une pièce estampillée Gien.

Enfin, au rez-de-chaussée, toute ce qui concerne la faïencerie elle-même : de magnifiques pièces, et notamment des vases de trois mètres de haut, les dessins, et l’évolution de la fabrique.

La boutique d’usine

Elle est juste à côté, et regorge de merveilles ! Cela reste pas donné, même si les prix sont moins élevés qu’ailleurs. J’ai bien évidemment craqué : j’aime les jolies choses, et il y avait des pièces parfaitement dans mes goûts, notamment celles de la collaboration avec la marque Antoinette Poisson que j’aime tant !

Promenade touristique

Ensuite, après une averse, je me suis promenée dans le centre historique et notamment sur la promenade touristique des remparts, qui permet d’ascensionner jusqu’au château (que je n’ai pas visité car il est fermé le mardi) et d’avoir une vue magnifique de la ville et de la Loire ! J’ai pris beaucoup de plaisir à cette balade : les vues de la ville et de la Loire sont fabuleuses, d’autant que Gien a vraiment gardé ce cachet historique, avec ses vieilles maisons à pans de bois, qui manque parfois.

Je suis ensuite redescendue vers le vieux pont, et j’ai longé un moment la Loire, regrettant que la météo (qui devrait s’améliorer) ne soit pas aux petits verres en terrasse.

J’ai ensuite rejoint mon nid, une petite maison dans un joli village à un quart d’heure de Gien, où je suis parfaitement bien.

A demain !

Road trip – Gâtinais, Bourgogne et Puisaye : en route !

Nous voici enfin arrivés au long pont du 8 mai, celui où, depuis quelques années, je suis dans l’obligation de fuir Orléans, ses fêtes de Jeanne d’Arc et, surtout, son abominable set électro, ce qui me donne l’occasion d’un périple de quelques jours pour explorer la France.

L’an dernier, j’étais allée en aval de la Loire, cette année je pars dans l’autre sens, direction Gien, Briare, Pouilly et la Puisaye. Toujours dans la vallée de la Loire.

J’appelle cela un road trip mais comme l’an dernier je n’ai pas choisi l’itinérance complète : cela n’était pas nécessaire vu que je vais peu rayonner autour de mon camp de base. Qui est une jolie petite maison, dans un petit village, où je pense je serai bien pour écrire.

Au programme : des nourritures spirituelles, et en particulier je vais enfin partir sur les traces de Colette et notamment sa maison natale, et des nourritures terrestres, avec des vignes, des caves (et de bonnes tables).

J’ai eu envie aussi d’essayer un nouveau mode de journal de voyage, et de faire un article par jour sur mes découvertes !

C’est parti ?

The Adventure book de Nicole Nagelgast : le livre des souvenirs de voyage

Il fut un temps assez lointain où j’avais essayé de faire du scrapbooking pour mes voyages. Comme toujours avec moi, cela s’est traduit par des achats de matériel divers et variés, une fièvre créative qui a duré six mois et puis… plus rien, jusqu’à ce que je ressorte tout le matériel pour mes journaux poétiques, mais ce n’est plus tout à fait le même usage.

De fait, si je prends beaucoup de photos en voyage, je n’en fait que peu de tirages papier, et en général c’est pour coller directement dans mon journal.

Ou pour en mettre quelques unes dans mes memory box, ces boîtes dans lesquelles j’archive tous les petits trucs que je rapporte : tickets de musées, billets d’avion, prospectus, sachets de sucre, cartes de transport en commun, plans… Et je trouve cela tellement agréable, lorsque j’ai un coup de blues et que je manque d’inspiration, d’ouvrir ces boîtes, de parcourir le contenu et de laisser les souvenirs m’envahir.

Il n’empêche que ce n’est pas forcément pratique : les boîtes tiennent toute une étagère de mon dressing, et les sortir reste une aventure en elle-même.

Or l’autre jour, je me suis rendu compte que cela faisait des semaines que je n’avais pas de projet créatif non littéraire : à part un peu dans mon journal quelques tickets et cartes postales, je ne collais plus, non plus que je ne dessinais ou peignais. Et il se trouve que j’avais vu passer sur TokTok ce journal, The Adventure Book, qui correspondait parfaitement sinon à mes besoins, au moins à mes envies.

Il s’agit d’un journal de voyage, dont j’ai pris la version Europe. A chaque pays correspond une double page, sur laquelle coller toutes les petites choses mentionnées plus haut. On trouve aussi des pages plus thématiques, sur la nourriture par exemple, des trucs à remplir (le bingo des lieux incontournable, les drapeaux, la liste des parcs nationaux) et des challenge.

Moi qui ne suis pas très journal de voyage en soi, je suis ravie de ma découverte et de mon nouveau projet, qui va m’occuper pendant les saisons sombres en me permettant de replonger dans mes souvenirs de voyage.

Et à la fin, j’aurai un bel objet à feuilleter pour les jours de blues. Et, pourquoi pas, le challenge de remplir tout le journal en visitant tous les pays d’Europe !

The Adventure Book. Europe edition (lien affilié)
Nicole NAGELGAST
2023

Essentiels de voyage : tout ce qui me facilite la vie

En rangeant mes valises et tout mon attirail de voyage, je me suis dit qu’un petit article sur les trucs que j’emporte toujours avec moi parce qu’ils me facilitent la vie pourrait vous intéresser : ce n’est pas que je suis une grande aventurière ni une globe-trotteuse (je n’ai donc pas besoin de pastilles pour purifier l’eau par exemple), mais il se trouve qu’au bout d’un certain temps, j’ai optimisé ma liste, et que certains points me paraissent indispensable, niveau organisation. Alors c’est parti :

1. Apprendre quelques mots de vocabulaire

La première chose, qui n’est pas matérielle mais me semble absolument indispensable, c’est d‘apprendre au moins quelques mots dans la langue du pays de destination : bonjour/au-revoir/s’il vous plaît/merci. Cela ne suffit pas bien sûr pour se débrouiller, mais les gens sur place apprécient toujours cet effort minime.

Si je ne parle pas la langue, j’ai toujours sur moi un papier sur lequel j’ai noté l’adresse de mon appartement, et qu’il me suffit de montrer au chauffeur de taxi.

2. Une copie de ses papiers d’identité

J’ai mon passeport sur moi 365 jours par an puisqu’il me sert de pièce d’identité (ce qui m’évite d’ailleurs de le ranger et de le perdre). En voyage, dans une pochette que je ne mets pas dans mon sac à main, j’emporte aussi ma carte d’identité périmée et le récépissé du passeport. J’ai une copie du dit passeport dans mon ordinateur et dans ma boîte mail pour y accéder depuis mon téléphone.

3. Une étole

Elle me sert à tout. Déjà dans le train ou l’avion quand la clim est trop forte (ce qui arrive très souvent).

Sur place je l’ai toujours dans mon sac à main : au cas où dans un pays comme l’Italie je voudrais visiter une église (ça n’arrive jamais même si je sais qu’il y a de belles choses à voir, mais les églises m’oppressent et j’ai d’ailleurs fait la première crise d’angoisse de ma vie dans une église, depuis je les évite, mais on ne sait jamais quelle mouche pourrait me piquer) et au cas où il ferait soudain frais : à Lisbonne par exemple, même lorsqu’il fait 40°, les abords du Tage sont très aérés et je me souviens d’une terrasse de restaurant où elle m’a bien servi.

3. Une fouta

Pareil, c’est le genre de trucs hyper légers qui sert à tout, par exemple si on veut aller pique-niquer, pour protéger le lit ou le canapé de la location, ou si les serviettes sont trop petites. Parfait aussi pour protéger les souvenirs fragiles au retour !

4. Un sac à dos grand angle

Ma découverte de l’année, que je n’avais pas pour Turin et je l’ai regretté : un sac à dos grand angle (lien affilié) où je peux mettre mon ordinateur et plein de trucs, qui s’accroche sur la valise, a plein de poches et facilite la circulation.

Je n’ai pas pris celui de la marque française qui a beaucoup de succès parce que je ne les trouve pas très beaux, j’ai pris la marque Lovevook mais le principe est le même. Pour moi qui étais habituée (pour des raisons esthétiques : je n’aime pas les sacs à dos, à la base) aux bagages cabine portés main, ça change la vie.

5. Une batterie de secours pour le téléphone, et une mémoire externe

J’ai récemment découvert les flash disk qui ont d’un côté un port Lightning pour brancher sur l’iPhone (et un adaptateur pour les autres téléphones) et de l’autre un port USB : cela permet de transférer facilement les photos du téléphone sur l’ordinateur, et au besoin peut servir de mémoire supplémentaire.

J’ai toujours une batterie de secours, car comme je prends beaucoup de photos et vidéos, il m’arrive de tomber en panne.

J’emporte aussi, parfois, mon ancien iPhone qui me sert à prendre des photos dans des conditions « dangereuses » (pour lui) (genre dans l’eau, avec évidemment une protection étanche, mais au moins je n’ai pas peur qu’il lui arrive quelque chose). Il peut aussi servir au cas où on me volerait l’autre. Oui, en Italie notamment, je fais attenzione borseggiatrici !

6. Du petit matériel créatif

Colle, stylos, washi tape, carnets pour coller quelques petits souvenirs au fur et à mesure dans mon journal.

7. Une mini-trousse à pharmacie

Crème à la cortisone (alors ça, je n’avais pas, mais je peux vous dire qu’après mes allergies aux piqures de moustiques à Turin, elle va voyager), baume du tigre blanc (le rouge me semble moins utile en voyage mais ça dépend de ce qu’on fait), huiles essentielles, paracétamol, pansements, Biafine, spray nasal, gel hydroalcoolique (j’en ai toujours eu dans mon sac à main, bien avant le coco), spray nasal, et je vais ajouter un diffuseur anti-moustiques (oui, je suis fâchée contre les moustiques).

8. Pour la trousse de toilette

Je pars essentiellement avec des doses d’essai que je récolte au cours de l’année, même si ce ne sont pas mes produits habituels. J’ai aussi quelques contenants spéciaux. Je prends aussi des lingettes intimes.

9. Des tote bag

J’emporte un tote bag qui m’accompagne partout, et plusieurs petits sacs en tissus, qui servent un peu à tout dans la valise (mettre les chaussures, les sous-vêtements etc.).

10. De la place

Je laisse toujours, à l’aller, de la place dans la valise pour ce que je rapporte. Beaucoup de place (je me connais : je ne peux pas résister aux souvenirs alimentaires, qui prennent du volume mine de rien).

11. En cabine

En avion : je prends toujours en cabine de quoi me changer (au cas où la valise se perdrait).

12. Une city Card

La plupart du temps : la city card de la ville où je suis, qui offre des réductions et souvent un accès aux transports en commun. Je ne l’ai pas prise à Turin car je ne l’ai pas trouvée intéressante, mais en général elle l’est vraiment.

13. Les applications

Airbnb pour contacter facilement mon hôte et pour les expériences, The TrainLine pour les billets de train des excursions en dehors de la ville, Mapstr pour toutes les adresses et la géolocalisation, le service de taxi local.

Voilà, j’espère que cela vous inspirera. N’hésitez-pas à me donner vos propres petits trucs qui facilitent la vie en voyage !