Mamma Mia ! de Phyllida Lloyd

Sur l’île grecque de Kalokairi, Donna Sheridan tient un hôtel qui fonctionne moyennement avec sa fille Sophie et le jeune fiancé de cette dernière, Sky.

Alors qu’elle prépare son mariage, Sophie souhaite que son père l’accompagne à l’autel. Or, elle ne sait pas qui est son père. En feuilletant le journal intime de Donna, elle découvre le nom de trois pères possibles auxquels elle envoie une invitation : Bill Anderson, Sam Carmichael et Harry Bright.

Alors que les invités arrivent pour la noce, les trois hommes débarquent sur l’île…

Ce film devrait être remboursé par la Sécurité Sociale, car bien mieux que n’importe quel antidépresseur il vient à bout de tous les coups de blues, notamment celui du dimanche soir : une histoire adorable, Pierce Brosnan/Colin Firth en goguette, et les chansons mythiques d’ABBA, je ne sais pas vous mais moi ce cocktail me donne juste envie de danser comme une folle au milieu du salon. Rien de moins.

A chaque fois je suis émerveillée de la manière dont les chansons s’accordent à merveille à l’histoire, et prennent une dimension supérieure.

De fait, j’ai des goûts musicaux vintage et ABBA a toujours fait partie de mes classiques, mais dans le film je trouve que les chansons déjà exceptionnelles prennent encore davantage de relief : voir Meryl Streep interpréter The winner takes it all (affreusement mal traduit dans les sous-titres — d’ailleurs c’est la raison pour laquelle je ne suis pas allée voir la tournée de la comédie musicale : ABBA en français je ne pourrais pas) à la manière d’une tragédie antique est juste un moment d’anthologie (il faut dire que c’est une chanson qui me prend aux tripes à un point inimaginable, surtout avec les trémolos d’Agnetha juste après sa séparation d’avec Björn).

J’aime énormément également l’interprétation en duo de SOS (bon, Pierce Brosnan me chante ça, je me jette direct dans ses bras et le film est raccourci de moitié), la version alcoolisée de Take a chance on me et forcément le final, aux allures de grande fête païenne.

Bref, un film culte, un film qui met de bonne humeur, à voir et à revoir et à revoir ! D’ailleurs, je le revois environ une fois tous les deux mois, et je ne m’en lasse pas !

Mamma Mia !
Phyllida LLOYD
2008