Séjour en Ariège

Comme environ une fois tous les deux ans, la semaine dernière j’ai filé vers le sud, dans l’Ariège.

Au programme : promenades (mais cette fois sans aucune ascension périlleuse), visites, découvertes, cette année un peu plus culture (avec une après-midi à Toulouse dont je reparlerai demain) et un peu moins nature, encore que.

Au programme aussi, des photos uniquement à l’iPhone, attendu que mon reflex avait malencontreusement été oublié. Je sollicite donc humblement votre indulgence sur ce point…

Le coin de l’Ariège que je connais n’est pas le plus connu puisque ce n’est pas vers Foix que je pose mes valises, mais à côté de Saint-Girons. C’est un peu moins touristique, mais il y a pourtant tellement de choses à découvrir, à commencer par les paysages. J’avoue que je peux m’y adonner à loisir à ma passion de l’eau, mais pas seulement :

Quant à Saint-Girons, c’est une ville fort sympathique, pas immense mais dynamique : un marché tous les samedi matin et qui vaut le détour, une foire 2 lundi par mois, des commerces originaux dans la ville et aux alentours (et notamment des produits locaux à se damner, fromages, salaisons et autres confitures artisanales) et le meilleur bouquiniste du monde (sous les arcades) chez qui je trouve toujours des merveilles.

Imaginez que cette fois, j’ai même réussi à dégoter dans son antre de la tentation un roman de Didier van Cauwelaert que je ne possédais pas (un de ses premiers. On en reparle évidemment très vite).

Beaucoup de choses à visiter et notamment la cité médiévale de saint-Lizier, véritable petit joyau, d’abord avec le palais des évêques, intéressant rien que par ses extérieurs et la vue surplombante qu’il offre sur la cité et les montagnes environnantes, mais qui abrite aussi un musée (fermé ce jour-là donc je ne peux rien vous en dire) et une galerie d’art :

Mais Saint-Lizier, c’est surtout une église et un petit cloître très bien conservé. A noter aussi (mais nous l’avions visité il y a longtemps et c’était fermé l’autre jour) le trésor, et une très ancienne pharmacie vraiment fascinante.

Il ne faut pas oublier de se promener dans la cité, qui a gardé un cachet ancien et donne l’impression d’avoir remonté le temps :

Pour l’ambiance médiévale, je conseille également de faire un petit détour par le village de Montjoie-en-Couserans, juste à côté : on fait le tour en cinq minutes, mais c’est sympathique :

Une autre jolie promenade : celle qui vous conduira vers la carrière d’Aubert. C’est une carrière de marbre, un marbre d’ailleurs fort réputé de type « grand antique » ou « grand deuil » (noir veiné de blanc) et qui a servi à de nombreux monuments. La carrière en elle-même n’a rien de renversant (il n’y a pas grand chose à voir à part un grand trou et quelques blocs), mais c’est une balade sympathique :

Autre curiosité : la grotte du Mas d’Azil, où nous n’étions jamais allés. Prévoyez une petite laine (il y fait très froid), mais c’est une jolie promenade (à proximité de laquelle, si on va vers le village, on trouve un atelier de poterie qui propose des choses merveilleuses et un souffleur de verre).

Nous n’avons vu que la partie gratuite, mais il y a aussi un musée de la préhistoire et une visite guidée d’une autre partie de la grotte (mais nous avons estimé le prix exagéré, et vu que comme vous le savez je milite farouchement pour une baisse des prix des visites culturelles afin qu’elles soient accessibles à tous, nous sommes restés à l’extérieur). On peut aussi faire une promenade en hauteur, mais je crois que j’aurais trop peur…

Enfin, l’un des avantages du coin est la proximité de l’Espagne (1h du village de Bossòst, un peu moins si on prend la route des cols) et d’Andorre (1h30 du Pas-de-la-Case), intéressants d’un point de vue touristique, mais surtout évidemment pour faire le ravitaillement en… produits locaux (on se comprend).

Non mais vraiment, c’est joli, et aussi tard dans la saison, le Pas-de-la-Case est un des derniers endroits où on trouve de la neige.

Pour ma part, j’ai profité de ce séjour pour continuer ma collection d’horloges (et ce malgré l’absence de matériel photographique adéquat), attendu qu’il y a tout de même une multitude de patelins à traverser :

Une belle semaine de vacances donc. Je ne suis pas du tout sponsorisée par l’office de tourisme de l’Ariège, mais si je vous ai donné envie d’y aller, j’en serai ravie, il y a vraiment beaucoup de choses à faire en plus de celles listées ici !

Et si vous cherchez un hébergement, Eliane et Roger seront ravis de vous accueillir dans un de leurs appartements (oui, c’est moi qui ai fait le site internet !)

Se mettre à la photographie

S’échapper du quotidien

Vous ne vous en êtes certainement pas rendu compte parce que je suis une petite maligne qui programme ses articles, mais ces derniers jours, je m’étais évadée du monde. Cela fait du bien, de temps en temps, de couper les liens, larguer les amarres… je ne vais pas vous faire la liste des expressions éculées sur le sujet. Reste que cela m’a fait un bien fou.

Oh, j’avais une connexion wifi et de toute manière je ne me sépare pas de mon smartphone (on ne se refait pas), mais tout de même. Je suis donc allée quelques jours dans l’Ariège, dans un petit village somme toute assez isolé, face à de magnifiques paysages de montagne.

Nouvelle passion pour la photographie

J’en ai rapporté un nouvel appareil photo.  Un reflex… j’avais dit l’autre jour (je ne sais plus dans quel article) que la photo était ma nouvelle passion.

De fait, j’ai besoin de « créer » pour me sentir bien et légère. Je suis une vraie créative je pense. Ma vraie passion c’est l’écriture, mais malheureusement mon travail me vampirise tellement physiquement, émotionnellement et nerveusement que je suis incapable en ce moment de me pencher sur un texte littéraire. J’ai donc besoin de dérivatifs qui nécessitent moins d’énergie vitale et intellectuelle.

La peinture ne me convient pas, je ne suis pas douée, il faut de la place que je n’ai pas, c’est salissant.

Alors la photographie… c’est venu récemment avec mes mises en scène livresques, mais j’avais envie de faire d’autres choses également. J’ai profité d’un passage en Andorre, où les prix sont tout de même hors compétition, pour m’offrir un véritable appareil, qui me permettra de laisser libre cours à mes envies. Bien sûr, il faudra du temps, à la fois pour me servir vraiment bien de l’appareil mais aussi pour maîtriser davantage les logiciels de retouche photo, mais je suis contente.

J’ai rapporté quelques essais. J’ai choisi quelques clichés, qui je l’espère vous plairont !