Instantané : faire un herbier

Cela faisait longtemps que l’envie me titillait, et c’est d’ailleurs pour cela que j’avais acheté ma presse à fleurs, de faire un herbier !

J’en avais déjà fait un comme beaucoup lorsque j’étais enfant à l’occasion d’un cours de SVT, et pendant le confinement je m’étais amusée un après-midi à faire un cadre avec des fleurs et des feuilles séchées. Mais jamais je ne m’étais lancée dans un véritable projet herbarium ! C’est le livre de Zoé de las Cases dont je vous parlais lundi qui m’en a donné envie.

Et j’ai acheté un carnet exprès. J’ai choisi le cahier herbier de Clairefontaine (les liens ne sont pas affiliés, c’est juste pour vous aider à trouver) version carrée (il existe en plusieurs formats), qui me semblait parfait pour cette activité et qui l’est : les pages sont épaisses, on peut si on veut dessiner et peindre dessus (pour l’instant ce n’est pas prévu mais pourquoi pas) et il est pourvu d’intercalaires pour protéger les fleurs.

J’avais déjà pas mal de fleurs séchées, que j’utilisais dans divers projets, bien avant même d’avoir la presse à fleurs mais j’admets que celle-ci me facilite beaucoup la tâche, ne serait-ce que parce que je sais où sont les fleurs (alors qu’avant, lorsque je les mettais à sécher dans de gros livres, c’était plus compliqué), mais je trouve aussi que c’est mieux fait. Après, j’avoue que je ne me sers pas forcément de tout le matériel fourni, même si j’ai investi (enfin, vu le prix, le mot est un peu fort) dans des petits sachets plastique pour conserver les fleurs.

Bien sûr, il ne s’agit pas d’un projet scientifique, mais d’une activité poétique et esthétique : je ne cueille que les fleurs et pas du tout les racines, je les fais tenir avec du masking tape coloré et non avec du papier gommé, et les noms scientifiques, écrits à la plume, sont là, eux aussi, pour faire joli.

Je trouve cela très satisfaisant. Je ne m’y prends pas vraiment à la bonne période (c’est tout moi, ça : être en décalage) mais tant pis : je ne suis pas obligée de le finir demain ! En attendant, il a trouvé sa place sur ma table, à côté des beaux livres, pour pouvoir être feuilleté !

Et vous, vous avez déjà fait un herbier ?

Instantané : fleurs pressées

Cela faisait un petit moment que j’avais envie d’une presse à fleurs : j’adore faire des créations avec les fleurs séchées, mais les mettre dans un gros livre a ses limites, et notamment celle de devoir se limiter aux petites fleurettes : c’est assez difficile d’obtenir un résultat satisfaisant avec les plus grosses. Or, moi, j’ai envie de travailler avec plein de fleurs différentes. J’avoue aussi que l’idée d’aller cueillir les fleurs, et ensuite de les mettre dans la presse, je trouve cela très poétique.

La presse à fleurs en bois était donc ma deuxième récompense pour le NaNoWriMo, lorsque j’aurais atteint 5000 mots, ce que j’ai fait dès le quatrième jour (j’ai fait exprès de mettre des petites récompenses très rapprochées au début). J’ai donc commandé ma presse, et j’ai choisi un modèle avec des élastiques plutôt qu’avec des vis de serrage, car je n’ai pas trop confiance, j’ai l’impression que ça se casse facilement. Elle était livrée avec tout un assortiment de matériel, et j’étais donc parée pour l’expérience.

Je suis descendue cueillir des fleurs dans le jardin (ce n’est malheureusement pas la saison où il y en a beaucoup), j’en ai cueillies aussi au travail, et j’ai profité aussi de mes bouquets de pomponettes, et de mon gros pot. Je n’ai pas pensé à utiliser les géraniums, j’espère qu’il tiendront jusqu’à la prochaine fournée (je n’ai plus de plaque de séchage ni d’éponge).

Maintenant, il n’y a plus qu’à être patiente (ce qui n’est pas ma qualité première, on le sait) et attendre quelque temps pour découvrir le résultat !

Instantané : activité poétique de printemps

Cette semaine, j’ai eu un gros coup de mou. A la fois moral, suite à une nouvelle triste, et physique : je n’avais de l’énergie pour rien, à part regarder des conférences sur la psychologie de l’imaginaire (ce qui ne sera pas inutile pour plus tard) et bricoler des petits trucs. Donc j’ai bricolé des petits trucs, et notamment ces cartes avec les fleurs séchées, et dont je suis pas mal fière : il y a encore quelques progrès à faire au niveau de l’installation des fleurs pour le séchage, mais l’idée est là !

Instantané #107 (juste quelque chose de joli)

L’autre jour en me promenant dans la forêt derrière la location, j’avais ramassé quelques petites fleurs et une fougère, que j’avais mises à sécher dans le livre que je venais de terminer. Je les ai retrouvées en rangeant le livre dans la bibliothèque. Et j’ai trouvé ça à la fois poétique et ravissant, rempli d’une joli nostalgie. J’ai pris la photo, et je les ai remises en place, dans l’espoir d’oublier qu’elles sont là et de, peut-être, avoir la délicieuse surprise de les retomber dessus par hasard, un jour. A moins que je ne change d’avis et que je les mette dans un carnet, comme un herbier.

Et vous, vous faites ça, de mettre des fleurs à sécher dans les pages des livres que vous lisez ?

Instantané #91 (juste quelque chose de joli)

Voilà, j’ai décidé que j’allais en faire une habitude, de poster une jolie photo toutes les semaines, et n’hésitez pas à me rejoindre pour créer de la beauté et la partager : cela me rendrait heureuse.

Cette semaine, j’ai continué à explorer ma créativité avec quelque chose d’un peu plus manuel que la peinture, et j’ai donc fabriqué des bougies avec des fleurs séchées dans de jolis pots de céramique, avec un kit proposé par deux créatrices orléanaises. Je me suis un peu loupée en mettant les fleurs, mais je suis quand même assez contente du résultat, et puis ce n’est pas grave, l’imperfection (et bien sûr il est impensable de faire brûler la bougie).

Et vous, qu’avez-vous vu ou fait de joli cette semaine, qu’est-ce qui vous a touché, ému, émerveillé, ravi ?