Instantané : Les nuages, les merveilleux nuages

Toujours aussi épuisée, j’ai l’impression que mon cerveau fonctionne au ralenti, et pas que mon cerveau. Je fais des nuits de dix heures, peuplées de rêves agités que je ne parviens pas à attraper au réveil. Je me demande bien ce que trafique mon inconscient, la nuit, mais je crois qu’il fait des mises à jour importantes du système. J’espère qu’il n’y aura pas de faille de sécurité et que ça ne va pas tout faire planter. En attendant, j’ai une tendance encore plus forte que d’habitude à la contemplation. Ce qui n’est pas peu dire. Et l’autre soir j’observais les nuages, une de mes passions de toujours, et pensant avec tendresse à mon vieil oncle qui s’était étonné, une fois, de me voir les photographier : « Mais, il n’y a pas de nuages, à Orléans ? ».

Nuages qui ressemblent à de la chantilly. Nuages mouvant au gré du vent, prenant des formes où l’on se plaît à reconnaitre un cœur, un oiseau ou un cheval.

C’est tout un monde, les nuages…

Instantané : juste un peu de réconfort

Voilà. Je pense qu’on en a tous besoin. De douceur. De beauté. De poésie. D’amour, aussi. Plus que jamais. Alors ce petit nuage : jeudi soir, lorsque je l’ai vu, tout rose et rond et cotonneux, comme une petite boule de Barbe à papa, au milieu du ciel bleu, il m’a fait sourire car il m’a semblé incarner tout ça. .