Visions, objectifs et projets pour 2024

C’est désormais la tradition : aujourd’hui je vous montre mon vision board pour 2024. Si ça se trouve je ne devrais pas et c’est comme les vœux, il faut les garder secrets pour que ça fonctionne, mais je ne vois pas pourquoi ce serait le cas.

En fait, j’ai passé la fin de l’année 2023 dans une sorte de grotte, pour restructurer toutes mes activités et les réaligner dans le sens de ce que j’ai envie de faire. Evidemment, comme je ne cesse de le répéter, ma priorité des priorités, du côté professionnel, est de quitter mon travail alimentaire actuel pour des activités qui m’épanouissent et me respectent. Je sais que l’essentiel, pour moi, est de travailler de chez moi, dans un environnement calme et agréable, et au rythme qui me convient.

Et je sais que l’axe principal est l’écriture. Mais, ai-je découvert, pas seulement écrire moi : je crois de plus en plus profondément que mon but, c’est, comme je l’ai fait pour moi, d’aider les autres, et en priorité les femmes même si ce n’est pas exclusif, à se découvrir grâce à la créativité et à l’écriture. C’est depuis le début l’ambition du Voyage Poétique, mais j’étais partie dans une mauvaise direction avec les livrets et l’oracle des poètes. J’ai donc élagué en 2023, mais pour mieux revenir.

En fait, j’ai plusieurs objectifs très clairs pour 2024 :
– Le premier, c’est ce que je fais déjà, c’est bien sûr de continuer à publier des livres et des carnets : Adèle devrait sortir en fin d’année, mais j’ai surtout prévu de publier plusieurs carnets d’activités créatives. Le premier sort le 15 et n’est pas un inconnu, puisque c’est la nouvelle version de l’Invitation à un voyage Introspectif.
– Le deuxième est lié à la création de contenu : je suis actuellement en train de faire une formation au copywriting et à l’écriture web, afin de pouvoir en faire une activité rémunératrice à part entière dans le futur. L’idée de cette formation est en réalité plus de me rassurer sur mes compétences que d’en acquérir de nouvelles, mais comme j’adore apprendre et que je me suis offert tout le pack de formations Livementor j’ai de quoi faire.
– Enfin, j’espère, au deuxième semestre, pouvoir enfin lancer tout un programme d’ateliers, de formations et de cercles d’écriture.

Bien sûr, tout cela est beaucoup plus spécifique dans mon bullet journal. Le vision board, lui, est là pour soutenir vibratoirement ces objectifs et les orienter dans le sens de la vision de la vie que je veux mener, et qui, bien évidemment, a aussi une dimension personnelle, sur laquelle je ne vais pas m’étendre, même si tout est lié. Pour le dire autrement : selon moi, une intention, c’est une vision à moyen ou long terme de la façon dont on souhaite vivre sa vie, et qui peut d’ailleurs varier un peu chemin faisant car il faut aussi savoir suivre le courant, s’adapter : l’être humain est en constante évolution, et il est normal que certaines envies changent. Les objectifs sont plus ponctuels, à court ou moyen terme, et sont les points d’étapes qui nous permettront de vivre pleinement nos intentions.

L’intention est plus générale : les objectifs sont précis (et progressifs dans le temps), peut-être que certains seront atteints et d’autres non, peut-être aussi que certains viendront s’ajouter à mesure que de nouvelles opportunités se présenteront, de nouvelles idées, mais toujours pour me mener vers ma destination, la réalité que je manifeste. Et c’est cette intention que je garde toujours en tête, qui est mon phare  et qui est représentée par mon vision board : une vie conforme à mes valeurs.

Nous reparlerons d’ailleurs de tout cela bientôt, car c’est un des axes de l’Invitation à un Voyage Introspectif.

D’images et d’eau fraîche, de Mona Chollet : une bouffée d’air frais

En cas de baisse de moral, il m’arrive d’aller faire un tour sur la page de mon compte Pinterest où les images que j’ai épinglées apparaissent dans l’ordre chronologique inversé, pêle-mêle, indépendamment du tableau thématique que chacune est venue enrichir. Elles représentent mon équivalent de la liste des « choses qui font battre le coeur » dressée par Sei Shônagon, dame de compagnie de l’impératrice consort du Japon, dans ses Notes de chevet, au XIe siècle. Mon regard ricoche de l’une à l’autre, il bondit de ravissement en ravissement dans une surenchère infinie, il cabriole sur la palette et les nuances des couleurs, s’engouffre dans les perspectives, épouse les ombres et les lumières, embrasse les formes, se pâme devant les motifs en ranimant la signification qu’ils revêtent à mes yeux.

Je parlais l’autre jour de l’importance des images et de leur pouvoir. Sujet d’ailleurs dans l’air du temps : j’ai l’impression que jamais autant qu’en ce début d’année on n’a parlé de tableaux d’inspiration, de moodboards et autres vision board, dans le même temps que Pinterest redevient un réseau social de premier plan. Les images et le plaisir qu’elles procurent, c’est aussi le sujet du dernier essai de Mona Chollet.

Dans ce livre richement illustré, Mona Chollet interroge sa passion pour les collections d’images numériques, images faites par les autres mais qui, toujours, suscitent une émotion, un souvenir, allègent le quotidien et constituent un véritable musée imaginaire.

L’autrice parvient ici à mêler la réflexion théorique et la confession personnelle concernant sa manière de s’immerger dans les images, numériques mais pas seulement. Et j’ai pris énormément de plaisir à me plonger dans cette exploration, qui constitue une véritable bouffée d’air frais, m’a donné beaucoup d’envies de lectures et m’a permis de découvrir nombre d’œuvres émerveillantes. Bien évidemment, les images que nous aimons en disent beaucoup sur nous, et cela a quelque chose de très intime de livrer ses préférences ; il est aussi question, pêle-mêle, de l’utilité des moodboards pour les écrivains, des albums Panini, des role models et de la métalepse, et des images comme lieux où habiter et se sentir en sécurité

Bref, un ouvrage d’une grande richesse, parfait prolongement finalement de L’Art qui guérit en tant qu’ils nous invite à constituer notre propre exposition personnelle d’images qui font du bien !

D’Images et d’eau fraîche
Mona CHOLLET
Flammarion, 2022

Vision board 2022

C’est un exercice que j’aime beaucoup faire, et que je propose dans plusieurs de mes livrets d’activités : un tableau de visualisation. Un tableau où je colle toutes les images qui représentent la vie que je veux, les émotions que je veux ressentir dans l’année qui vient.

Cette année, parce qu’il faut que beaucoup de choses avancent en 2022, j’ai vu les choses en grand. J’ai pris du carton léger, beaucoup d’images, quelques mots. Et je l’ai accroché au dessus de mon bureau, pour l’avoir toujours sous les yeux : pour qu’un tableau de visualisation fonctionne, il ne faut pas seulement le faire, il faut aussi le regarder au moins 5 minutes par jour, pour que le cerveau s’en imprègne bien.

J’ai mis au centre une image qui me représente symboliquement, et ce que je veux dégager : des ailes de papillon pour la transformation, et des énergies belles. J’ai mis de l’amour, j’ai mis de l’art et de la créativité, un bureau à la maison pour mon activité d’indépendante, de l’évasion et des voyages, une maison et l’endroit où je veux aller vivre.

Et ça me plaît !

Et vous, vous avez fait un tableau de visualisation ? Qu’est-ce que vous voulez ressentir en 2022 ?

Des projets, et comment en faire…

L’autre jour, quelqu’un, qui m’est plus précieux que l’air que je respire et que l’Univers a envoyé dans ma vie pour toujours mettre le doigt là où il faut que je prenne conscience d’un truc, m’a dit quelque chose à propos des projets. Et je me suis rendu compte que oui, en fait, faire des projets était difficile pour moi : avoir des rêves, des aspirations, des désirs, tout à fait. Mais pour que cela devienne réellement un projet il faut s’y mettre vraiment. Et y croire. Et c’est là que, me suis-je rendu compte en écrivant, ça bloque : la confiance. En moi, et dans le monde.

Des projets, un avenir, je n’y croyais pas, c’est pour cela que je supporte si difficilement la situation actuelle d’ailleurs, j’ai tendance à ne vivre qu’au présent mais lorsque dans le présent il n’y a pas de vie, et en ce moment nous ne vivons pas, c’est intolérable pour moi qui ai toujours en tête cette idée qu’il faut profiter parce que demain n’aura peut-être pas lieu et qu’il ne faut pas gâcher le présent pour le futur. Parce que par le passé, j’ai misé sur le futur au lieu de profiter du présent. Et le futur m’a déçue, trahie. Il n’a pas été digne de ce que je lui ai sacrifié. Mes projets ne se sont pas concrétisés. Le passé est plus fiable. Je suis plus douée en bilans qu’en projets. Le présent aussi, en tout cas à peu près.

Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras.

Sauf que… sauf qu’aujourd’hui je veux aussi un avenir. Je veux aussi des projets. Pas seulement me dire « ah tiens, j’aimerais bien faire ça ». Mais qu’une petite voix au fond de moi me harcèle de « tu n’en es pas capable », « tu ne t’en sortiras pas », « c’est dangereux, reste en sécurité là où tu es ». Non, me dire que je veux ça, que je peux l’obtenir, que j’en suis capable.

Et je crois que réfléchir à tout ça, ça a débloqué quelque chose (même si derrière se cachent d’autres choses à débloquer sur cette histoire de confiance en moi).

J’en ai parlé à ma thérapeute. Je fais des séances d’hypnose pour reprogrammer mon subconscient et foutre dehors ces vilaines pensées limitantes (je fais celle-là sur Youtube). Et j’ai refait un vision board, mais dans des énergies différentes.

Depuis des semaines je réfléchissais à ce que je voulais vraiment faire, dans le cadre de ma reconversion, et tout est venu à moi, comme par magie, et désormais je travaille vraiment sur ce qui est, je peux le dire maintenant, un vrai projet.

Et mercredi dernier, en sortant de mon garage, j’ai explosé mon rétroviseur. Belle synchronicité. Parce qu’il faut maintenant que je regarde en avant et non plus en arrière…

Tableau d’inspiration : mettre vos intentions en images

Je suis résolument une visuelle, et depuis toujours j’aime découper des images, les organiser pour les avoir devant les yeux. Mais cette année, j’ai décidé d’être encore plus organisée, et en ce mois de janvier planificateur j’ai fait un vision board ou tableau de visualisation ou d’inspiration.

Le principe est tout simple : un grand panneau en liège (j’ai un peu galéré pour en trouver un qui ne soit pas seulement fonctionnel, mais aussi joli), et toutes les images qui vous inspirent, qui représentent ce dont vous avez envie pour le futur : cartes postales ou photographies de lieux que vous aimez, citations inspirantes, photos de personnes que vous admirez… Sur le mien par exemple, j’ai mis des photos de l’endroit où je veux aller vivre, des citations sur l’écriture, des phrases positives, mon ikigaï, le symbole que j’envisage de me faire tatouer

C’est un work in progress, et d’ailleurs, entre le moment où j’ai pris la photo et celui où j’écris, il a pas mal changé… et c’est normal !

Mais me direz-vous, on peut tout à fait faire ça en version numérique, et c’est d’ailleurs à ça que sert Pinterest. Alors oui, mais non. Oui, parce que c’est le même principe effectivement, et d’ailleurs je passe toujours beaucoup de temps sur Pinterest. Mais non, parce que l’idée, ici, et de l’avoir toujours sous les yeux, ça repose un peu sur l’idée de la loi de l’attraction. Tous les matins, je prends un moment pour le regarder, et je me demande qu’est-ce que je vais faire aujourd’hui pour que tout cela se concrétise. Et je l’ai presque toujours sous les yeux vu que mon bureau est la pièce où je passe le plus de temps dans la journée. Il faut que les images, les mots, s’imprègnent ! Alors effectivement, on peut aussi faire ça en version numérique et l’utiliser en fond d’écran, mais je suis assez old school sur certaines choses et pas forcément adepte du tout numérique.

Bref, à vous de voir, mais c’est vraiment quelque chose de très agréable à faire, très inspirant et créatif !