Tous ces parfums qui m’émeuvent, me parlent et me rappellent de doux souvenirs d’un passé enfui…
Ce mélange de café, de cigarette et d’after-shave qu’une seule personne sur terre rend envoûtante.
Les viennoiseries, quand on passe devant la boulangerie. Les gaufres de chez Frédélian.
AnaïsAnaïs de Cacharel. Mon premier vrai parfum, qui imprègne la fourrure du chat lorsqu’il a passé la journée à dormir dans mes foulards.
Le monoï dont je m’enduis après la plage.
La campagne après la pluie, en été. Les pins.
La colle Cléopâtra. Des générations d’enfants se sont soûlés à cette odeur d’amande, qu’on aurait envie de manger. D’ailleurs, certains ont essayé. Et puis Castelbajac, nostalgique aussi, en a fait un parfum. Mais ce n’était pas vraiment la même odeur.
Opium. Mon premier parfum de femme.
Le pâté de pommes de terre qui cuit au four, certains dimanche.
Le chèvrefeuille dans la venelle.
Les bougies à la mûre de l’Artisan Parfumeur.
Le sapin de Noël. Aujourd’hui on n’achète plus de vrai sapin, c’est plus pratique et écologique. Mais l’odeur manque. Il paraît qu’ils vendent des vaporisateurs pour remplacer. Bof.
Rush de Gucci. Le parfum que je portais ce soir-là et qui sera, toujours, pour moi, associé à ce moment même s’il en a vus d’autres. Et à cette phrase. « Tu sens bon« . Le parfum de l’orgasme. C’est ce que disait la publicité. Elle n’avait pas menti.
L’encens dans l’église qui me tourne la tête. Une odeur que je ne sens plus puisque je ne vais plus dans les églises. L’odeur de la contrainte et de l’ennui, qui fait tourner la tête.
Les épices sur le marché. Odeurs d’ailleurs et de voyages immobiles. Odeurs de pays où je n’irai jamais.
N°5. Le mythe.
Le gâteau au chocolat qui embaume l’appartement.









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