
En religion l’envie est un désir qui échappe à la raison. Par opposition, le désir raisonné se nomme la volonté. L’envie est désignée comme vice par la tradition chrétienne et fait partie des Sept péchés capitaux définis par Thomas d’Aquin. Dans ce cadre, elle désigne plus particulièrement la convoitise ou émotion éprouvée par celui qui désire intensément posséder le bien d’autrui.
Je n’ai jamais compris pourquoi l’envie était un péché. Remarquez que je ne comprends pas la notion même de péché. Mais bref. Je crois bien que mes cours de catéchisme ont été une vaste perte de temps. Tout ce que je vois dans la condamnation de ce qu’on appelle les péchés capitaux, c’est la tentative d’empêcher l’homme de s’élever, la tentative de le soumettre et de l’humilier, la tentative de lui faire accepter son sort sans se révolter.
Or je suis une rebelle, un cas désespéré pour la soumission.
L’envie, c’est un moteur. Parce qu’on a envie de telle ou telle chose, on va tâcher de faire tout pour la posséder. C’est l’envie qui nous fait progresser, qui nous fait nous élever.
L’envie, c’est vouloir mieux et plus que ce qu’on a déjà.
L’envie, c’est une révolte. C’est ne pas accepter qu’il nous manque quelque chose d’essentiel que d’autres ont.
L’envie, c’est le refus de l’injustice faite aux hommes de ne pas être égaux.
Envie de fraises…
Envie d’une nouvelle paire de chaussures…
Envie de soleil…
Envie de chocolat…
Envie de partir…









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