
L’avarice est un état d’esprit qui consiste à ne pas vouloir se séparer de ses biens et richesses. L’avarice est l’un des sept péchés capitaux définis par le catholicisme à partir des interprétations d’écrits du Père de l’Église (saint Augustin) sur la généalogie du péché. Elle peut se traduire par une thésaurisation complète d’argent, sans aucune volonté de le dépenser un jour. À l’extrême limite, l’avare se prive de tout pour ne manquer de rien.
Avare. Radin. Pingre. Harpagon. Picsou.
Bon et bien non, je ne ferai pas l’éloge de l’avarice, car c’est le seul des sept péchés capitaux que je ne pratique pas, bien au contraire.
Moi, je suis une consommatrice (pas toujours avisée) et une dépensière. Si j’apprécie l’argent, c’est comme moyen, pas comme fin. Peu m’importe d’avoir un compte en banque bien rempli : je ne sais pas de quoi demain sera fait (si ça se trouve d’ailleurs c’est bientôt la fin du monde), alors à quoi bon se priver au cas où. Au cas où quoi d’ailleurs ?
C’est peut-être une vision à court terme. Je le revendique. J’essaie de vivre dans le présent et d’en profiter au maximum. Je ne fais plus de projets, je ne prévois pas. Je vis au jour le jour, et je ne résiste pas à la tentation.
La seule valeur de l’argent, ce n’est pas ce qu’il est mais ce qu’il permet et promet. Ce en quoi il se transforme, presque par magie. Un bon repas de mets savoureux et recherchés. Un beau voyage dans un lieu paradisiaque. Une nouvelle robe qui nous fait nous sentir belle. Un livre pour s’évader. Un cadre de vie agréable. Un cadeau pour ceux qui nous sont chers.
Non, je ne suis certainement pas avare. Je n’accumule pas les heures supplémentaires pour grossir le chiffre qui apparaît sur mon bulletin de salaire, car pour moi le temps est plus précieux, le temps de rêver et de faire ce que j’aime, le temps d’avoir du temps pour moi. Je peux me le permettre : je n’ai pas de famille à nourrir. Je ne compte pas mes sous.









Répondre à mokamilla Annuler la réponse.