Ceci n’est PAS une liste de bonnes résolutions. Depuis le temps que je me connais, je sais que je ne les tiens pas. Je ne dis pas que, pourtant, je n’en ai pas besoin.
Il serait souhaitable, par exemple, que j’adopte une meilleure hygiène de vie, que je mange équilibré, que je retrouve l’adresse de la salle de sport, et que je fasse des économies. Que je sois un peu moins orgueilleuse, égocentrique et narcissique. Que je cesse de toujours vouloir mieux, plus, plus haut, pour me satisfaire de ce que j’ai.
Malheureusement, c’est loupé, car le « new me » a, au contraire, décidé de plus profiter de la vie (ce qui est incompatible avec une vie hygiéniquement correcte, de mon point de vue), et que 2013, si ce n’est pas l’année de la b*** sera celle du plaisir. Et du changement. Les mayas n’avaient pas prédit la fin du monde, mais la fin d’une ère, et le début, logiquement, de la suivante. Tant mieux.
C’est comme si on venait de tourner un page, celle d’une mauvaise période faite de déceptions et d’insatisfaction, pour commencer à écrire sur une nouvelle, toute blanche, toute vierge, toute innocente, et y inscrire un nouvel avenir.
Le nouveau moi a donc décidé (mais cette fois, vraiment décidé) de s’atteler pleinement à son changement de direction professionnelle. Disons que bon, ok, je me suis totalement plantée de route, mais comme tous les chemins mènent à Rome, je devrais bien arriver à retrouver l’autoroute non ? Donc, dès ce mois, je vais me lancer à la recherche d’un éditeur pour mon roman, et si ça ne fonctionne pas, je l’autoéditerai (même si j’ai moyen envie, mais bref).
Et puis, je vais tâcher de me ménager plus de moments off où je pourrai me consacrer pleinement à l’écriture, j’ai commencé un recueil de nouvelles mais je me demandais si je n’allais pas succomber à la mode du mummy porn et écrire le mien, vu comme ça marche avec un peu de chance je pourrai m’acheter un appart. Et puis j’ai quelques idées que je dois creuser, pour un boulot qui me permette de manger sans me donner des crises d’angoisse et me frustrer continuellement, comme l’actuel…
Le nouveau moi a surtout décidé de s’accepter comme il est, avec tous les défauts listés plus haut. Voilà. Effectivement, je pourrais me contenter d’une certaine « normalité » (mot qui semble à la mode), mais la normalité, ce n’est pas moi. Si j’étais normale, je me satisferais de mon boulot tel qu’il est, et qui bon an mal an me permet de vivre correctement.
Sinon, concernant le blog, pas vraiment de changements, ou des changements minimes. Disons que j’aimerais un peu plus de variété dans les sujets. On verra, il y aura peut-être plus d’articles de fille et de réflexions dans le miroir, plus de photos aussi et du « lifestyle ». Non ?
Concernant le reste, à savoir l’aspect personnel… je suis dans le flou le plus complet concernant mes envies, en réalité. Je n’ai plus envie de ce dont j’avais envie il n’y a ne serait-ce qu’un an, et je crois qu’en fait ces envies étaient liées à une personne précise mais ne me correspondaient pas vraiment (toujours cette question de norme), donc de ce côté-là le nouveau moi sera une sorte de restauration système à un point qui date de quelques années : le retour de Carrie Bradshaw, sans Big.
Enfin, là encore, on verra, je ne suis pas à l’abri d’une surprise, d’une collision avec une météorite mais je n’attends rien, d’autant que pour moi la priorité est vraiment (au risque de me répéter) de faire un boulot qui me convient et de quitter une ville qui m’asphyxie, le reste viendra après. Ou pas.
A nous deux, 2013 !









Répondre à Martine Annuler la réponse.