The general who became a slave. The slave who became a gladiator. The gladiator who defied an emperor.
Mes tendances monomaniaques ont encore frappé, et je suis présentement dans ma période « Rome antique ». Que voulez-vous, les hommes virils en jupette, ça me rend toute chose, et Russell Crowe porte particulièrement bien la jupette.
Nous sommes en 180 de notre ère, et les campagnes de Marc-Aurèle contre les Germains s’achèvent. L’empereur, réputé pour sa sagesse, est mourant, et souhaite faire de son meilleur général, Maximus, son successeur, afin qu’il redonne le pouvoir au Sénat et permette le rétablissement de la République.
Mais son fils Commode n’entend pas que le pouvoir suprême lui passe ainsi sous le nez, et assassine son père avant que son projet ne s’ébruite. Maximus ayant refusé de se soumettre à lui, il le condamne à mort et fait assassiner sa femme et son fils.
Maximus parvient à s’échapper, mais, fait prisonnier comme esclave, il se retrouve dans l’arène des gladiateurs, avec une seule idée en tête : se venger.
Ridley Scott ne fait pas partie de mon panthéon de réalisateurs adorés : j’aime certains de ses films, d’autres me laissent totalement de marbre. Néanmoins, j’aime énormément celui-ci, porté par une musique exceptionnelle et un souffle épique proprement extraordinaire : les scènes de bataille, d’une grande violence, sont néanmoins tellement bien filmées qu’elles atteignent une dimension esthétique rare, grâce notamment aux décors grandioses et à la photographie parfaite.
L’histoire en elle-même, totalement inventée, parvient à atteindre une vérité, par-delà les infidélités faites à l’histoire : licence poétique, qui permet à l’imaginaire de s’épanouir. Et puis, bon, Russell Crowe, tout en muscles saillants, exsudant la testostérone par tous les pores de la peau, le regard vif et ombrageux, l’épée à la main, c’est un spectacle à n’absolument pas louper !
(Tout cela m’a donné envie de revoir Spartacus de Kubrick, auquel les références sont nombreuses : je ne me rappelle plus bien comment Kirk Douglas porte la jupette. Néanmoins vous avez un peu de répit : je ne l’ai pas dans ma dévédéthèque).
Gladiator
Ridley SCOTT
Etats-Unis/Angleterre, 2000









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