I’m Spartacus
Souvenez-vous : après mes énièmes visionnages du Gladiator de Ridley Scott et du Cléopâtre de Mankiewicz, je m’étais posé cette question hautement métaphysique : qui, de Russel Crowe, Richard Burton ou Kirk Douglas porte le mieux la jupette ? Pour y répondre, il fallait évidemment que je revoie ce film de légende qu’est Spartacus.
En 73 av. J.-C., Spartacus, un esclave thrace que l’on fait travailler dans les mines de Libye, se fait remarquer en mordant violemment un des gardes, raison pour laquelle il est condamné à mort ; mais il est finalement acheté par Lentulus Batiatus, propriétaire d’une école de gladiateurs à Capoue.
Il fait connaissance des autres esclaves, notamment Draba et Crixus, ainsi que de Varinia, une des esclaves que Marcellus donne parfois en récompense pour une nuit aux gladiateurs qui l’ont mérité. Crassus arrive bientôt à l’école de gladiateurs avec deux femmes et un homme et demande à Batiatus de faire combattre deux paires de gladiateurs jusqu’à la mort.
Spartacus est sélectionné pour se battre contre Draba dans l’arène. Il est vaincu, mais Draba refuse de le tuer et lance son trident vers la loge des spectateurs où il s’élance. Crassus le tue d’un coup de dague. C’est le point de départ de la révolte des gladiateurs…
Evidemment, s’il s’agit d’un film de légende, c’est que tout y est grandiose : les décors, les costumes, les scènes de foule absolument stupéfiantes, les scènes de bataille dignes de L’Iliade… C’est un film dit « viril », à la fois de par la domination des personnages masculins, mais aussi par sa violence, même si certaines scènes très drôles à certains moments viennent alléger un peu le tragique écrasant.
C’est le film de la liberté contre l’oppression, d’un point de vue historique bien sûr puisque cette révolte des esclaves romains a bel et bien existé, mais Kubrick en profite pour faire un film à double niveau qui se lit aussi comme une critique de la chasse aux sorcières qui sévissait à l’époque (le scénariste était d’ailleurs blacklisté et son nom ne devait au départ pas apparaître) (Spartacus est une figure mythique pour le mouvement communiste).
Néanmoins, j’ai trouvé que c’était tout de même franchement trop long (de manière générale, au-delà de 2h, je trouve que c’est trop long mais ceci n’engage que moi).
Et Kirk Douglas, me direz-vous ? Et bien, le muscle saillant, le regard fier malgré les humiliations, la fossette au menton, il porte admirablement la jupette ! A noter aussi la présence d’un Tony Curtis tout jeune (mais un peu gringalet pour la jupette).
Spartacus
Stanley KUBRICK
Etats-Unis, 1960









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