There’s no place like home.
Considéré comme l’un des 100 plus grands films américains et classé dans la liste du BFI des 50 films à voir avant d’avoir 14 ans, c’est surtout une référence culturelle, surtout sur le continent nord-américain, et on ne compte plus les reprises ou les citations qui en sont issues, que ce soit au cinéma ou à la télévision.
Dorothée, une jeune orpheline, est élevée par son oncle et sa tante, auxquels elle est très attachée mais de chez qui elle s’enfuit pour sauver son chien de l’abominable madame Gulch.
Prise dans une tornade, elle atterrit dans le pays « de l’autre côté de l’arc-en-ciel » et apprend que la seule personne susceptible de lui venir en aide pour rentrer chez elle est le grand magicien d’Oz. Elle se met donc en route sur un chemin de briques jaunes, chaussée de souliers de rubis magiques, et se fait trois amis : l’épouvantail qui veut un cerveau, l’Homme de fer blanc qui veut un cœur, le Gentil Lion peureux qui veut être courageux pour porter honorablement son titre de roi des animaux.
Mais elle est poursuivie sans relâche par la méchante sorcière de l’Ouest qui veut récupérer les chaussures…
Quel enchantement pour les yeux, les oreilles et l’esprit !
Les yeux, parce que si le monde réel est en sépia, le monde d’Oz, lui, bénéficie de la technique récente du technicolor, et c’est une véritable débauche de couleurs : le rouge à paillettes des chaussures rubis de Dorothée, qui ont influencé esthétiquement des générations de fashionistas, la route de briques jaunes, le palais d’émeraude, les couleurs éclatent et donnent au film quelque chose de réellement magique.
Les oreilles évidemment, car il s’agit d’une comédie musicale et que certaines chansons sont passées à la postérité, que ce soit Somewhere, over the rainbow ou Ding Dong the witch is Dead (chanson propulsée sur iTunes lors de la mort de Thatcher) ; terriblement entraînantes, elles donnent envie de danser (en chaussures à paillettes rouges sur un chemin de briques jaunes).
Et puis, l’esprit, car c’est un magnifique film poétique, sur l’amitié, l’entraide, le courage, bourré de répliques cultes.
Un joli conte initiatique, très proche d’Alice in wonderland, à regarder avec les enfants (ou pas) !
The Wizard of Oz
Victor Fleming
Etats-Unis, 1939









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