Supercalifragilisticexpialidocious
Je sais bien que Noël, c’est fini jusqu’à l’année prochaine. Mais moi, vendredi soir, après trois jours de cauchemar, j’avais juste envie de magie, de réconfort. D’un film doudou à regarder enroulée dans une couverture bien chaude. Un film qui me ferait rire et non pleurer.
Ce fut Mary Poppins.
Londres. Lassée de l’indiscipline des deux enfants, Jane et Michaël, la nurse vient de donner sa démission, comme toutes celles qui l’ont précédée. Et ni M. Banks, banquier d’affaire, ni son épouse, suffragette active, ne peuvent (ni ne veulent) s’occuper des enfants qui écrivent une annonce tout à fait fantaisiste pour trouver une nouvelle nurse. L’annonce finit déchirée dans la cheminée, mais trouve tout de même son destinataire : Mary Poppins qui apparaît dès le lendemain, portée par le vent d’Est.
Elle entraîne aussitôt les enfants dans son univers merveilleux. Et nous avec.
Et ça fait un bien fou, de passer un peu plus de deux heures avec un film qui n’est que magie et poésie, et qui nous montre les pouvoirs de l’imagination. Il y a ici quelque chose à la fois de Peter Pan, du Magicien d’Oz et d’Alice au pays des Merveilles, tous ces récits et films pour enfants qui font du bien parce qu’ils mettent de la magie dans le monde qui en a bien besoin.
Un film qui nous rend plus léger, et qui nous met du baume au cœur !
Mary Poppins
Robert STEVENSON
Walt Disney, 1964









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