The shadows are as important as the light…
Je n’avais pas vu ce film depuis… très certainement les environs de sa sortie, soit près de 20 ans. Pour tout dire, je ne me souvenais même pas l’avoir vu, mais certaines scènes me sont revenues à l’esprit comme « déjà vues ». Bref, l’autre soir, j’ai été prise d’une envie subite d’une grande histoire d’amour, et voilà…
Jane Eyre, orpheline et rejetée par la tante qui avait pourtant promis de s’occuper d’elle, est envoyée au pensionnat de Lowood, où elle passe une enfance triste. A sa majorité, elle est engagée comme gouvernante de la petite Adèle chez le riche Edward Rochester. D’abord absent, Rochester vient passer quelque temps dans son château de Thornfield, et ces deux êtres bousculés par la vie commencent à s’apprivoiser lentement…
Tout en délicatesse et en subtilité, ce film, plutôt fidèle au roman (malgré des raccourcis inévitables), n’a pas pris une ride et ne pourra que toucher même les cœurs les plus endurcis.
L’amour naissant, la montée progressive du désir, tout est parfaitement rendu, d’autant que les acteurs semblent touchés par la grâce et incarnent parfaitement leur personnage, même si ce n’était pas gagné au départ (je ne suis pas une grande adepte de William Hurt).
Et puis, ces paysages sublimes de la campagne anglaise, le château dont la silhouette inquiétante surplombe la lande, sont parfaits.
Bref, un très beau film, qui m’a fait pleurer toutes les larmes de mon corps parce que je suis une midinette !
Jane Eyre
Franco ZEFIRELLI d’après le roman de Charlotte BRONTË
1996









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