Les plus grands chagrins d’amour, de Julie Grède

L’amour est fait de musique, de notes, de chansons. La chanson de la rencontre, celle qui fait penser à lui. Le premier slow. L’ouverture de bal… Celle des premières larmes. La première chanson le matin de la rupture, à la radio. La chanson qui a bercé le chagrin d’amour.

Nous savons, tous et toutes, ce qu’est un chagrin d’amour, et l’épouvantable souffrance qu’il engendre. C’est un des motifs les plus récurrents de la littérature, du roman comme de la poésie ; de la chanson, aussi.

Mais on en trouve aussi beaucoup dans l’histoire : le chagrin d’amour est la chose du monde la mieux partagée, et les grands hommes, les grandes femmes qui ont marqué l’histoire et dont on parle dans les manuels scolaires n’ont pas été épargnés.

Le propos de cet ouvrage est donc de raconter l’histoire de ces chagrins plus ou moins célèbres, dont certains ont changé la face du monde.

Après une introduction dans laquelle l’auteure analyse LA chanson du chagrin d’amour, Ne me quitte pas de Jacques Brel, l’ouvrage recense donc, de manière chronologique, les histoires d’amour déçu. Pas toutes, bien sûr ; parfois on est étonné. Mais de Cléopâtre à JK Rowling, en passant par Marguerite d’Autriche, Henry VIII (oui, il a eu du chagrin !), Axel de Fersen, Jane Austen ou encore Jackie Kennedy et Roman Polanski, on a déjà une belle liste !

Le grand intérêt de cet ouvrage, littéralement passionnant, c’est que l’angle original permet de réviser ou d’apprendre beaucoup de choses sur l’histoire du monde, car chaque chagrin est particulièrement bien contextualisé et les chapitres vont au-delà de l’histoire d’amour centrale.

Outre une carte d’identité très précise de chaque chagrin, qui résume l’essentiel, chaque chapitre est en outre pourvu d’une playlist musicale et souvent d’indications biblio-cinématographiques pour en apprendre encore plus.

Captivant, cet ouvrage permet donc d’apprendre énormément de choses par un biais inhabituel. J’ai été particulièrement frappée par les histoires de Jane Austen (la pauvre !) et de J. K. Rowling, dont je ne savais finalement pas grand chose et dont le chapitre qui lui est consacré n’a fait que renforcer mon admiration !

Bref, une lecture que je conseille à tous les curieux !

Les plus grands chagrins d’amour (lien affilié)
Julie GRÊDE
La boîte à Pandore, 2015

9 commentaires

  1. Les histoires d’amour finissent mal en général…

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  2. Aton Navis dit :

    Coucou! C’est osé de faire un livre sur le chagrin d’amour avec au moins deux monstres : le psychopathe paranoïaque Henry VIII et le cinéaste pédophile de talent. Y a-t-il quelques chapitres consacrés à ceux qui ont été victimes de pervers et ne parviennent plus à accorder leur confiance?

    http://prdchroniques.blog.lemonde.fr/2012/11/16/proces-de-camaret-la-longue-confession-disabelle-demongeot/

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    1. jg81 dit :

      Il ne s’agit pas d’un livre sur « le » chagrin d’amour mais sur certains chagrins d’amour célèbres.

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  3. elea1688 dit :

    Tu éveilles ma curiosité avec ce livre, je suis sûre que ça me plairait.

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    1. Mais c’est tout à fait possible !

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  4. elea1688 dit :

    En tout cas, je garde le titre en mémoire 😉

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