L’amour a une force énorme. Je dirais même que c’est la plus grande force sur cette terre.
La période de Noël est évidemment celle des films de Walt Disney, et j’avais très envie de revoir celui-ci, qui est un de mes préférés même s’il n’a pas eu un très grand succès lors de sa sortie et ne fait pas partie des grands classiques. Pourtant, il a durablement marqué mon imaginaire (et pas seulement le mien, me suis-je laissé dire).
A Londres, peu après la mort d’un roi tellement aimé qu’on ne peut lui trouver de successeur, apparaît une épée fichée dans une pierre en forme d’enclume et portant un message : « Celui qui pourra arracher cette épée de l’enclume scellée dans la pierre sera digne d’être Roi, souverain maître de l’Angleterre. »
Mais comme personne ne parvient à retirer l’épée de la pierre, c’est une période sombre qui s’ouvre et on finit par oublier cette histoire. Quelques années après, un jeune garçon, frêle et maladroit et surnommé Moustique, écuyer chez un seigneur voisin, atterrit inopinément chez Merlin l’enchanteur, qui décide de se charger de son éducation.
Sans jeux de mots, c’est un enchantement. Dès les premières secondes, on est plongé dans la magie, celle de l’histoire mais surtout celle de l’enfance et des vieux Disney, faits à la main, dessin par dessin.
Et de fait, quoi de plus magique que cette légende arthurienne, même si elle est ici largement édulcorée et réduite à l’enfance d’Arthur, son éducation et la découverte de qui il est. Le film ne manque pas de morceaux d’anthologie : les bagages de Merlin qui arrive à loger toute sa bibliothèque dans un petit sac (comme Mary Poppins), la vaisselle qui se fait toute seule ou encore, scène culte, la bataille finale avec Mme Mim.
C’est drôle (Merlin est maladroit comme tout) et attendrissant, et porteur d’une belle leçon : c’est l’intelligence et non la force qui donne la puissance, et d’ailleurs les livres sont omniprésents.
En regardant ce film, l’évidence m’est apparue que J. K. Rowling s’en était forcément imprégnée plus ou moins consciemment tant les points communs sont nombreux. Du coup, cela ajoute un supplément de sens à ce très joli film parfait pour Noël !!!
The Sword in the Stone (Merlin l’Enchanteur)
Wolfgang REITHERMAN
Walt Disney, 1963









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