Ce que je raconte n’est pas du pur délire. C’est vous qui ne comprenez pas.
Forcément, mes investigations concernant les voyages temporels devaient bien, à un moment où un autre, me conduire à me pencher sérieusement sur cette série mythique de la BBC. A vrai dire, j’avais déjà vu quelques épisodes (avec Tennant), mais je n’avais pas poussé plus loin. Et puis je suis tombée dessus sur Netflix, plus exactement sur les saisons 5 à 9 de la dernière série (avec les Docteurs n°11 et 12, donc). Que j’ai binge watché parce que mine de rien, c’est vachement addictif, ce truc.
Commençons par le commencement : la série existe depuis 1963, avec deux parties, la première allant de 1963 à 1989, puis de 2005 à aujourd’hui.
Elle raconte les aventures d’un Seigneur du Temps de la planète Gallifrey, qui voyage à travers le temps et l’espace dans un TARDIS (Time And Relative Dimension In Space) déguisé en cabine de police mais qui est plus grand à l’intérieur. Ce Seigneur du Temps se fait appeler Le Docteur, mais son vrai nom est le secret le plus soigneusement gardé de l’Univers.
Comme tous ceux de son espèce, le Docteur a le pouvoir de se régénérer lorsqu’il est blessé à mort, et c’est pour cela qu’il change de visage ; enfin normalement il aurait dû s’arrêter à 11 mais il a réussi à avoir du rab. Il passe donc son temps à voyager, tantôt dans le temps, tantôt dans l’espace quand ce n’est pas les deux en même temps, et à sauver l’humanité parce qu’il aime bien les humains, et d’ailleurs ses compagnons d’aventures sont des humaines.
Véritable institution chez nos amis anglais, cette série est, comme je le disais plus haut, addictive : une fois qu’on est tombé dedans, on est foutu. Je n’exagère pas.
Pourtant, j’avoue, je ne comprends pas tout (alors il doit me manquer des éléments, c’est sûr, mais j’ai aussi quelques problèmes autres), et questions paradoxes temporels, on fait un peu ce qu’on veut (il passe son temps à dire que surtout il ne faut pas créer de paradoxes car l’univers s’écroulerait, mais il ne se prive pas de le faire quand même quand ça l’arrange).
Mais c’est drôle (très très drôle), déjanté et en même temps très profond car cela pose de vraies questions métaphysiques (bon, mon interprétation c’est que le Docteur est Dieu) et éthiques. J’aime particulièrement les épisodes historiques (Churchill, Elisabeth I…) et mon personnage préféré, c’est River Song. Et je confesse un crush coupable pour Matt Smith (par contre je n’aime guère le Docteur joué par Capaldi…). Le prochain Docteur sera une femme, et je trouve l’idée particulièrement intéressante…
Voilà voilà, et vous, vous êtes tombés dans la marmite ou pas ?









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