Vous savez, il y a des jours comme ça où les choses quoi qu’on fasse ne veulent pas avancer. Des jours où on n’arrive à rien : ni écrire alors qu’on a plein d’idées, ni peindre/coller/dessiner parce que « rien ne vient ». Des jours où, de toute façon, rien ne nous fait très envie, on s’est levé mal luné, on est vaguement (ou beaucoup) déprimé, on s’est levé angoissé, une boule dans l’estomac sans même savoir pourquoi. Des jour où on n’a qu’une envie : dormir.
Alors vous allez me dire que c’est la période qui veut ça : en effet, la fin de l’année, les jours les plus courts, le mauvais temps, les saisons intérieures, tout cela est épuisant tant physiquement que nerveusement qu’émotionnellement. Et évidemment, le contexte n’aide pas (au contraire), ni les énergies planétaires assez chamboulantes actuellement (même si la grande conjonction d’hier devrait apaiser un peu tout ça).
C’est normal : nous fonctionnons par vagues, par cycles (les femmes surtout, mais les hommes aussi). Plus ou moins longs. Moi en ce moment mes cycles sont très rapides, au cours d’une même journée je change 12 fois d’humeur et c’est encore plus épuisant. En général, c’est plus long. Mais enfin, c’est normal, et il faut accepter de ne pas être créatif tous les jours, tout le temps, de ne pas être efficace tout le temps, de ne pas être joyeux et positif tout le temps.
Alors comment on fait ? Et bien on fait de son mieux. C’est d’ailleurs l’intention que je pose (je vous reparlerai des intentions dans un futur article) ces matins-là, où à peine les yeux ouverts j’ai envie de pleurer et où je sens que ça va être compliqué : faire de mon mieux.
Et c’est déjà bien : faire de mon mieux pour parer aux urgences (mais renoncer à ce que je peux reporter), faire de mon mieux pour ne me disputer avec personne, faire de mon mieux pour quand même créer un peu sinon j’aurais l’impression que ma journée a été un désastre complet, mais sans « forcer » : écrire un peu dans mon journal (ça aide en plus à se déposer, à évacuer ce qui ne va pas s’il y a un truc précis qui ne va pas), faire un petit collage ou des doodle, dessiner des roues chromatiques ou des aplats de couleurs sur des feuilles qui serviront plus tard.
Rien de très élaboré, surtout du technique, mais ça donne la satisfaction d’avoir « fait » quelque chose. Ou bien, si j’ai du temps : trier et organiser mes coquillages, c’est relaxant et joli. Cuisiner. Me concentrer sur mes sens.
Et puis « se nourrir » : plonger dans un magazine, un livre, ou regarder des vidéos inspirantes ! Et se dire que ça ira mieux demain !









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