Rempli de sons dorés

Rempli de sons dorés

Je ne sais pas trop pourquoi, je ne vais pas trop vers la poésie allemande, alors qu’elle regorge littéralement de merveilles. Hölderlin en particulier, qui est l’auteur de cette expression que j’ai reprise à mon compte et qui, je crois, me définit parfaitement : habiter poétiquement le monde — ce qui n’est d’ailleurs pas tous les jours facile.

Bref, je ne lis que peu la poésie allemande (et la littérature allemande dans son ensemble). Or en ce moment, dans mes lectures actives du matin, je suis à nouveau plongée dans Jung, et plus précisément dans Métamorphoses de l’âme et ses symboles. Ce que j’aime chez Jung, c’est la diversité (et l’immensité) de ses références culturelles.

Et voilà qu’au détour d’une page, je tombe sur ces vers d’Hölderlin et sur cette image des « sons dorés » qui m’a, littéralement, émerveillée : il s’agit d’une synesthésie, et j’aime infiniment cette figure, et ici elle atteint une dimension incroyable : même si les étoiles sont perçues par leur lumière, on parle souvent de la musique des sphères et de leur harmonie et… quoi de plus poétique, avec la référence au soleil et à Apollon ?

Où es-tu ? Mon âme s’éveille ivre
De toute ta volupté ; cependant je viens
d’entendre, comme rempli de sons dorés,
Le ravissant éphèbe solaire
Jouer son chant du soir sur une lyre céleste ;
Et tout autour retentissent forêts et collines.

Un petit mot ?

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Je suis Caroline !

Portrait plan américain d'une femme châtain ; ses bras sont appuyés sur une table et sa maingauche est près de son visage ; une bibliothèque dans le fond

Bienvenue sur mon site d’autrice et de blogueuse lifestyle, sur lequel je partage au quotidien ma manière poétique d’habiter le monde !