Cette année, pour les journées du patrimoines, je me suis rendue aux archives départementales du Loiret, qui sont d’ailleurs en plein déménagement et rejoindront bientôt un nouveau bâtiment, moins joli mais plus grand, et pensé pour la conservation.
En réalité, j’y étais déjà allée l’an dernier, mais je n’avais pas anticipé (ce qui est plutôt mon habitude : je vais là où mon cœur me porte sur le moment) et, n’ayant rien réservé, je n’avais pu voir que le cloître, une exposition temporaire et les quelques activités proposées, mais pas les archives elles-mêmes.
Or, comme il se trouve que, parfois (et parfois uniquement) j’apprends de mes erreurs, cette fois j’avais réservé les deux visites qui m’intéressaient quinze jours à l’avance (mon entourage en était tout ébahi).
D’abord, j’avais réservé la visite guidée du laboratoire photographique et du service de numérisation, qui m’a beaucoup intéressée : le photographe nous a montré tout son matériel (sachant que les archives du Loiret sont plutôt bien équipées) et expliqué comment il numérisait, avec des méthodes différentes (méthodes qui, en outre, ont évolué au cours de l’histoire, de la reproduction argentique à la numérisation proprement dite en passant par le microfilm), tous les documents, quels documents étaient priorisés etc. c’était passionnant, j’ai appris beaucoup de choses, ce qui déjà avait suffi à faire ma journée.
Mais le clou est venu plus tard : j’avais également réservé une balade photographique au cœur des archives. En tout petit groupe de six, accompagnés du photographe et armés de nos appareils photos (pour ma part, j’avais choisi de ne pas prendre ni mon reflex ni mon digicam mais de tout faire avec mon iPhone, parce que justement une de mes ambitions, attendu que c’est tout de même ce qu’il y a de plus maniable, est de progresser) nous sommes allés dans tous les recoins, y compris ceux que le public ne visite pas d’habitude. Et c’était absolument génial, chacun a pu s’en donner à cœur joie, photographier sous tous les angles, ouvrir les tiroirs, se coucher par terre pour avoir un meilleur angle (bon, il me semble que je suis la seule à s’être couchée par terre, mais cela n’a pas ému les autres, alors qu’imaginez que je fasse ça lors d’une visite classique…).
Une activité à la fois instructive puisque nous avons appris beaucoup de choses sur les archives, esthétique et ludique, que j’ai littéralement adorée, d’autant que c’était la première fois (et la dernière au couvent des minimes) qu’elle était proposée, que je suis extrêmement contente de mes photos (techniquement, il y a du travail, mais je suis satisfaite de mes idées) et que j’espère maintenant que l’une d’elles gagnera le petit concours qui sera organisé sur la page facebook et me permettra de gagner une visite privée du nouveau bâtiment (je ne sais pas encore laquelle sera prise et c’est dans une version un peu différente de celle que je vous montre ici). Restez connectés à mes réseaux sociaux : j’aurai besoin de vos votes, mais je ne sais pas quand.
En attendant, quelques clichés :





















Un petit mot ?