Planifier

Ma carte de Tarot du mois de novembre, c’est le 2 de bâtons, dont j’ai parfois du mal à voir la différence avec le 3 puisque sur les deux cartes le personnage regarde de haut les perspectives qui lui sont offertes, et d’ailleurs je me demande si mon Tarot lui-même fait la différence parce qu’un coup je tire l’une, un coup je tire l’autre. Disons que dans le 2, il y a une notion de doute et d’hésitation, qu’il n’y a plus dans le 3, mais les deux sont des cartes d’entrepreneuriat et de planification. Planifier ses projets pour pouvoir les concrétiser (même si on est traversé par le doute).

Et cela tombe bien car, magie ou hasard, le mois de novembre est chez moi consacré à la planification de l’année à venir, avant de me mettre en hibernation en décembre (j’exagère un peu, surtout que cette année j’ai un projet important en décembre, je vous en reparle très vite (si vous me suivez sur Instagram vous avez déjà une idée), mais je suis plus lente en décembre) pour repartir d’un bon pied en janvier.

Le fait est que je trouve cette étape de planification indispensable pour y voir clair, au lieu de faire les choses au jour le jour sans aucune vision, comme je l’ai fait pendant les trois quarts de ma vie. Arrêter de courir dans ma roue, me poser, et voir ce que je veux vraiment faire.

L’an dernier, j’ai fait un article sur le sujet du bullet journal et je ne vais pas le refaire car mon template n’a pas changé d’un pouce. La seule chose qui a changé c’est la couleur du journal : cette année après moult hésitations j’ai choisi le rose, ce qui est assez logique puisque c’est « ma » couleur. J’ai aussi changé l’esthétique des pages.

Bien sûr, je pourrais acheter un bullet journal déjà prérempli, il en existe des dizaines. Mais outre que je doute de réussir à trouver quelque chose qui me convienne parfaitement, je crois que ça ne fonctionnerait pas : certes cela me prend beaucoup de temps (d’autant que je suis un peu psychorigide question esthétique), mais ce n’est pas du temps perdu. Au contraire : c’est de l’investissement.

Créer moi-même mes pages me permet d’ancrer davantage mes projets : ce que je prévois au premier trimestre, au deuxième. Mes projets de voyages et excursions. Et je trouve que c’est agréable à faire.

Ensuite viendra le temps du vision board : ça c’est plus une activité contemplative du mois de décembre, mais je commence déjà à récolter quelques images.

Et enfin, le mot de l’année, quand il le voudra, s’imposera à moi ; là j’en ai plusieurs qui tournicotent, pas du tout dans les mêmes énergies, donc on verra.

En tout cas, je trouve qu’il s’agit vraiment d’une activité satisfaisante comme tout, et motivante avec tous ces projets qui se calent dans le temps !

Et vous, vous avez déjà commencé à planifier 2024 ?